L'histoire de ce gardien arrêté en flagrant délit dans un cimetière à Ain Baida en train de déterrer les organes humains des cadavres pour les vendre aux sorciers a bouleversé Moul Firma qui était en route vers le cimetière de la commune d'Ain Boudinar pour se recueillir sur la tombe de son père, au point où il s'est interrogé longuement sur la nécessité d'installer des caméras pour surveiller les morts, comme l'avait annoncé, il y'a quelques mois, l'établissement public de la gestion des pompes funèbres et des cimetières de la wilaya d'Alger, qui a pris la décision d'installer des caméras au niveau du cimetière d'El Alia ! En sortant du village d'Ain Boudinar, Moul Firma prend le chemin communal reliant Ain Boudinar – Ain Tèdles, pour accéder au cimetière qui se trouve à 1km de la ville d'Ain Boudinar. La journée s'annonce male, le stress et la chaleur sont au rendez-vous, et la Mazda est sans climatisation, Moul Firma risque de laisser, les pneus de sa voiture sur ce chemin impraticable. Les mains serrées sur le volant, il roule à pas de tortue, s'efforçant d‘éviter les crevaisons, Moul Firma, à force de manœuvrer pour dévier les nids de poule qui poussent comme des champignons, sa voiture tombe à pic dans un trou béant sur la chaussée. Furieux, il descend pour s'enquérir de l'état de sa Mazda .bilan : un pneu crevé, une jante abimée et les suspensions endommagées. Moul Firma, qui n'a pas eu le temps de voir ce trou de plus de 40 cm de diamètre, prend des photos pour adresser une requête au maire. Alors, qu'il était en train de photographier la chaussée, une grande bâtisse en cours de construction, se trouvant sur le côté gauche de la route menant au cimetière, attire la camera de Moul Firma. Emporté par le désir d'identifier le chanceux propriétaire de cette grande maison construite sur une terre agricole, Moul Firma appela son ami qui réside à Ain Boudinar. Quelques instants plus tard, son ami, l'informe, que cette villa en cours de construction avec une immense clôture qui se trouve entre le cimetière et Ain Boudinar appartient à un ami d'un ancien directeur et que des citoyens ont signalé, mais aucune autorité n'a bougé le doigt, et le maire qui devrait ordonner sa destruction, du fait qu'elle est construite illicitement sur un terrain agricole, fait la sourde oreille ! Moul Firma, sous le poids de la colère pour sa Mazda, lui raccroche au nez, en répliquant : c'est normal, ce qui vous arrive à Ain Boudinar, parce que vous avez choisi d'élire, un maire hors wilaya, la preuve: voilà l'état dégradant de la route menant au cimetière, ce maire n'a jamais emprunté ce chemin, parce qu'il n'a rien à foutre de votre cimetière, il est originaire de la wilaya de Chlef , il n'a aucun parent enterré dans le cimetière d'Ain Boudinar ! Rétorque, Moul Firma avec un air déçu. Moul Firma avant d'appeler le service dépannage, peiné de ne pouvoir se recueillir sur la tombe de son père murmura : vous cherchez la ‘'Issaba'' et vous la pointez du doigt chaque vendredi au Hirak, croyant qu'il n'existe que cette ‘'Issaba'' qui a été canardée et écrouée, alors qu'il existe bien une autre ‘'Issaba'' cachée entre les murs des mairies du parti FLN. Ne cherchez pas loin ! Elle est à la commune d'Ain Boudinar, et les autres communes FLN et RND…si, Ould Abbés et Ouyahia, sont à El Harrach, leurs enfants sont toujours à Mostaganem !