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LES ENFANTS DES RUES EN ALGERIE : Un destin ou une responsabilité ?
20 000 enfants en danger moral et physique
Publié dans Réflexion le 16 - 05 - 2010

Plus de 100 millions d'enfants survivent dans le dénuement et la détresse, au moins 120 millions d'enfants (de 5 à 14 ans) dans le monde sont exploités au travail, nombreux sont ceux qui travaillent dans des emplois dangereux où ils sont exposés à des risques d'accidents graves.
Beaucoup d'autres sont soumis aux trafics et abus sexuels, d'autres encore sont exploités dans le trafic des drogues. En Algérie, plus que 20 000 enfants sont en danger moral et physique, âgés entre 10 et 18 ans, vivant dans la rue, dont 990 filles, ont été interpellés, à l'échelle nationale.
Qu'est ce qui amène ces enfants dans les rues ? Où sont leurs parents ? Comment font-ils pour vivre dans la rue ? Sont-ils rejetés de l'école ou de leur famille, exploités parfois par leurs propres parents, eux-mêmes réduits par la misère à la mendicité ? N'ont-ils pas d'autres espaces de vie ailleurs que dans la rue ?
Pour les uns, « enfants des rues » signifie victimes, chez d'autres cette appellation éveille l'image d'un délinquant provoquant de classes dangereuses. Certains enfants vivent en permanence dans les espaces publics, d'autres y passent la journée pour y travailler, mais rentre dormir chez eux le soir, d'autres font au contraire des apparitions très irrégulières au domicile familial. Certains enfants ont été chassés de chez eux, d'autres se sont enfuis, souvent attirés par une bande qui vit déjà dans la rue. Des enfants peuvent être forcés de vivre dans les rues pour une multitude de raisons : pauvreté, violence domestique, mort de l'un ou des deux parents, mais dans la majorité des cas, les enfants des rues sont issus de familles nombreuses rurales qui ont migré en ville. Bref un enfant de la rue est un enfant en rupture totale avec sa famille, dans laquelle il ne peut pas ou ne veut pas retourner. Ils survivent en fouillant les poubelles et les décharges à la recherche de nourriture, en mendiant, en volant et en commettant de petits délits. Ils reniflent de la colle et prennent des drogues et sont toujours sales. Beaucoup de filles sont forcées de se prostituer pour survivre. Beaucoup des enfants des rues exercent une activité laborieuse. Il s'agit en fait d'une incessante quête quotidienne pour trouver de quoi subsister non seulement pour eux-mêmes mais aussi, le cas échéant, pour leur famille, cette dernière organise leur travail et l'enfant devient le vecteur économique de celle-ci à qui, il reverse la recette de son activité qui est généralement issue de la vente. Ou encore il crée son propre emploi pour survivre. Il est porteur devant un supermarché, livreur, gardien ou laveur de voitures, cireur de chaussures, vendeur de différents produits. Les enfants des rues rencontrent des dangers et des dérives qui leurs sont souvent fatals. Ils sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l'indifférence. A cela s'ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles. Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. D'ailleurs, dans la plupart des pays, la prostitution des filles et des garçons se banalise et constitue une source de revenus pour les enfants. Ils vivent trop souvent dans des conditions déplorables et sont l'objet d'abus de toutes sortes. Ils sont nombreux à souffrir de maladies diverses en raison de leurs conditions de vie déplorables. Beaucoup d'entre eux fréquentent peu ou ne fréquentent plus l'école. Devenus adultes, ils seront analphabètes ou illettrés s'ils survivent à la faim, à la soif, aux travaux dangereux et mal payés, à la prostitution, aux abus sexuels, aux endémies, à l'exclusion sociale, aux harassements de la police, aux tracasseries de la justice, à la prison et aux drogues destructrices... Ils ne connaissent pas les vraies joies de l'enfance et de la jeunesse. Quasiment oubliés par l'Etat, ce sont des associations de solidarité et des personnes de bonne volonté qui subviennent à leurs besoins urgents de survie : nourriture, centre d'accueil ou d'écoute, vêtement, santé, conseil sanitaire, protection contre la violence, et les abus divers. Plus grave encore pour leur avenir, ils n'accèdent pas facilement à l'école. Pourtant, l'éducation est un droit individuel reconnu par toutes les nations. En conclusion, ces enfants sont menacés de mort à tous moment car ils sont confrontés à toute sortes de risques de la rue, à ce sujet les chiffres de l'Unicef ont affirmé que les enfants des rues sont menacés de mort d'un moment à l'autre, ces mêmes chiffres prévoient une période de vie allant de quatre à cinq années, maximum. Le phénomène des enfants de la rue est largement médiatisé depuis une vingtaine d'année, quelle que soit la raison, la société n'a pas su garder ces familles unies et n'a pas protégé ces enfants donc elle doit assumer sa responsabilité de les aider à se réintégrer dans la communauté. Pour intervenir auprès de ces enfants, il faut d'abord connaître le contexte dans lequel ils vivent et considérer l'enfant comme personne et non comme problème. L'enfant doit être accueilli dans des centres où il pourra se reposer, participer à des activités éducatives et se confier, se réinsérer et élaborer un projet d'avenir (retour à la famille, intégration scolaire et formation professionnelle…)
Le temps d'enfance est synonyme d'amour parental, de protection familiale, de joie des premières découvertes, d'univers ludiques, d'apprentissage d'une vie harmonieuse en société. Pourtant, pour des milliers d'enfants à travers le monde ce temps-là n'est ou ne sera qu'un triste et sombre souvenir, qu'il leur faudra essayer d'atténuer ou effacer, souvent en vain, une fois devenus adultes.


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