Nous estimons, dans ce contexte, administrer une commune en raison de son importance socio-économique est une mission et une tâche fondamentale, auxquelles il faut donner aux APC la place qui leur revient notamment le droit représentatif territorial dans le nouveau paysage politico-socio-économique pour s'assumer dans le développement économique du pays en général et de la région en particulier. Enfin créer et développer une dynamique d'investissements productifs garant d'une bonne politique économique du pays. En effet, le plan de soutien à la relance économique initié par l'autorité suprême du pays en direction des wilayas et communes ne suffit pas à lui seul à offrir toutes les garanties pour accroître de façon sensible la croissance hors hydrocarbures ou un développement durable ce qui impliquent les pouvoirs publics et les agents économiques : l'entreprise, l'investisseur-bailleurs de fonds comme partenaires stratégiques dans la nouvelle économie. L'APC devient aujourd'hui un enjeu national, pour concrétiser les actions et les politiques publiques sur le terrain tendant à lutter contre le chômage, la pauvreté, la bureaucratie, le gaspillage, la violence, l'exclusion sociale et l'isolement. Cela pourrait garantir une coopération bénéfique à l'équilibre régional devant solutionner facilement le déséquilibre et créer des complémentarités entre les communes qui sont celles riches , pauvres et moins pauvres et contribuer ainsi au partage de la richesse et l'échange des biens et services. Tout cela, constitue cependant l'assise d'un débat démocratique entre les élus locaux et l'administration locale dont notamment, la wilaya est l'instrument privilégié de l'Etat. Dans ce contexte, la commune reste bien évidemment le cœur de la problématique de la politique de l'Etat en tant qu'acteur direct de l'Algérie profonde. En effet, l'Etat dépense de plus en plus au bien social et au bien être de la population des communes. Mais, on se rend compte que nos APC, d'une manière générale , n'en tirent pas profit et sont en panne d'initiatives et de perspectives socio-économiques qui rendent difficile leur intégration dans les bons paramètres de gouvernance. Faut-t-il alors rappeler que nos communes recèlent d'énormes ressources naturelles et atouts potentiels mais, pas assez d'activités économiques et industrielles, on comprendra donc, qu'il n'y a pas l'enjeu d'une économie qui puisse stimuler et faire émerger une offre locale pour valoriser les ressources communales et répondre aux nouvelles exigences de la société notamment nos élus composés de toutes tendances politiques se contentent dans une approche politico-administrative marquée par l'attitude de la mentalité beylicale et des idéologies dépassées. Ceci dit, la grande question d'orientation politique qui reste posée ou encore le gouvernement s'achemine t-il vers une réforme de la commune qui constitue l'aboutissement d'une évolution engagée avec les nouvelles réalités politiques, économiques et sociales face aux changements qu'imposent aujourd'hui la mondialisation et l'évolution du progrès des sociétés dans le monde une réforme plus ciblée s'impose aux communes est sans aucun doute favorable à une meilleure intégration dans le processus de la promotion et du développement économique local qui vient en appui des efforts de l'Etat à travers les différents plans de relances de soutien à la croissance économique en matière d'infrastructures de base et d'équipements collectifs. Mais, toutefois cette réforme ne peut réussir sans envisager une organisation susceptible d'accroître l'autonomie des APC dont doit s'appuyer les forces vives de la commune et les structures de l'administration locale. Aussi, elle doit être fondée sur une nouvelle échelle des valeurs humaines à savoir les hommes et les partis politiques les hommes et les structures de l'Etat. il n'y a pas, à notre connaissance, une commune qui ne possède pas de potentialités petites, moyennes ou grandes qu'il faut mettre au service de l'investisseur et de l'entreprise. D'où l'impérieuse nécessité de multiplier l'organisation de rendez-vous de l'économie et de la finance au niveau local. L'APC agit en effet, sur le terrain, mais ne se limite pas à une tâche d'exécution, elle possède une part d'initiatives et de responsabilités qui traduisent des réalités sociales, économiques, territoriale, et humaines sur lesquelles se fondent les traditions et les valeurs des populations. D'où la grande question qui se dégage, qui est celle de savoir : l'actuelle organisation des APC répond répond-elle réellement aux besoins d'une population jeune et de plus en plus exigeante ? Aujourd'hui, assurer un mandat d'élu ou gouverner une commune c'est, en premier lieu, élaborer un projet économique ce qui atteste bien la bonne santé de nos partis politiques. Car la politique et l'économie sont étroitement liées par une force unie pour assurer le développement économique et social ou, du moins, d'une bonne approche pour orienter et valoriser les ressources du pays. Nos APC ne sont pas seulement un lieu pour régler les problèmes du quotidien des citoyens en matière d'état civil et constitution de dossiers administratifs mais aussi, surtout, une mission soumise à l'obligation de résultats dans le fonctionnement et la gestion des ressources qui créent la valeur ajoutée et le développement des politiques publiques de stabilisation socio-économique. La question des APC et l'économie consiste surtout à permettre d'optimiser et de valoriser l'espace territorial pour préparer l'ère de l'après-pétrole, c'est la raison pour laquelle la commune doit être le sujet essentiel de la politique économique et sociale du pays notamment de mettre en œuvre une économie locale et dont doit se fonder une économie régionale harmonieuse et prospère qu'il faut ériger en modèle de gouvernance politico-socio-économique et administratif, la régionalisation pour la gestion territoriale par des structures spécialisées bien établies en vue de rendre cohérents et intégrés l'équilibre régional aux plans économique et social et ce, afin d'assurer l'intérêt national par l'intérêt d'une organisation régionale notamment, une gestion territoriale en trois niveaux : Etat-région-wilaya. C'est un pas important susceptible de faire évoluer les rapports entre les structures de l'Etat et les élus locaux dans l'efficacité , le contrôle à priori et la performance des politiques publiques ou encore pour une coordination avec les activités du gouvernement dans les actions sectorielles, il s'agit là, d'un centre de responsabilité intermédiaire entre les collectivités locales et l'Etat, en grands pôles de gouvernance dont le gouvernement aura besoin pour établir une politique soico-économique régionale pour un contrôle et un suivi permanent de la politique économique et sociale de l'Etat sur le terrain. Elle peut donc, promouvoir l'impulsion du développement local, la rentabilité de l'espace territorial, la régionalisation du budget de l'Etat et le contrôle démocratique car on ne gouverne bien que de prés. En effet, l'Etat doit effectivement axer ses efforts sur le rapprochement et la proximité notamment, la création de nouvelles wilayas élargies est une solution viable pour une gestion locale participative, voire qui plaide pour un projet de société qui manque à la consolidation de nos réformes politiques et économique. Il s'agit alors, de participer à l'efficience de la gestion, du contrôle et par voie de conséquence jouer un rôle moteur au renforcement de l'Etat de droit, d'améliorer l'efficacité et la transparence de la chose publique, renforcer l'exercice réel de la démocratie. En somme chaque APC doit apporter sa juste part dans le développement du pays car de leurs actions qui sont plus proches des citoyens ou de leurs électeurs. Ceci dit, de nature à donner un nouvel essor aux assemblées populaires communales (APC) pour sortir de l'impasse d'une politique qui reste partisane ayant pour base la popularité à des fins électoralistes. C'est dire sauter le verrou de la mentalité « DAR-EL-MIR » entendre par là, au sens traditionnel « Zaouit SID-EL-MIR » là où, la mentalité archaïque, féodale, ça, superpose à la mentalité contemporaine dans la gestion des affaires de la cité avec toutes les conséquences désastreuses et archaïques que cela entraine. Il va sans dire, on attend de nos élus un mandat de pouvoir et de devoir envers la société. Donc, leurs capacités de changement notamment de l'impulsion qu'ils peuvent donner au développement local et à la bonne conduite des affaires de la commune d'intérêt général. Dans ce cadre précis, l'exécutif des APC doit instaurer un bulletin de liaison et rendre chaque trimestre le bilan de gestion et des résultats réalisés, cette obligation est d'ordre public. En Conclusion D'où l'impérieuse nécessité de mettre l'APC et l'économie au cœur de la politique du pays et de la société par une gouvernance moderne pour permettre une avancée d'ouverture démocratique consacrée aujourd'hui par la volonté populaire. C'est ainsi, permettre de gagner la confiance des électeurs et des citoyens car le pays a besoin de rassembler toutes les forces vives de la nation autour du progrès et du développement du pays. Voila donc, un petit peu ce que nous pensons et souhaitons du développement local afin que notre pays se développé et disposerait suffisamment d'atouts pour un développement créateur d'emplois de richesses et de technologies en mettant à contribution bien sûr les potentialités des communes dans tous les domaines. Car tout ce qui va dans le bon sens est positif et porteur de valeurs ajoutées. En effet, l'économie ne peut progresser et se développer sans une économie politique qui est porteuse de projets et de progrès socio-économiques. Par. ABACI M'HAMED Directeur financier. EBT Zone industrielle Tiaret.