La chambre d'accusation d'Alger, a rejeté ce jeudi 30 avril, la demande de libération provisoire de l'ex- candidat à la présidentielle et également ex-officiel supérieur de l'armée, Ali Ghediri, introduite par la défense, selon les révélations de son avocat, Khaled Bourayou, au Soir d'Algérie. «Le magistrat en charge du dossier a fait savoir qu'il avait demandé un complément d'information», ce qui est d'après lui, un «argument destiné uniquement à maintenir Ali Ghediri en détention». Placé depuis bientôt une année sous mandat de dépôt (le 13 juin 2019), l'ancien candidat à l'élection présidentielle avortée du 18 avril 2019, a été pratiquement oublié par les médias et les partis politiques. Pour cause, le chef d'inculpation qui lui a été imputé, à savoir «collecte d'information, de nature à porter atteinte à l'économie nationale au profit de pays étranger». Ali Ghediri avait affirmé le mois de janvier dernier qu'il allait refuser sa libération provisoire, sans son droit à la réhabilitation.