Suite à la décision du prolongement de la date du confinement jusqu'au 13 juin prochain, les jeunes Oranais ont appelés, hier, à la reprise des activités économiques et la réouverture des commerces, pour alléger les difficultés sociales et préserver les postes de travail et protéger les entreprises. Pour cette frange de société, cette reprise économique n'est pas contraire aux mesures du confinement ni encore à l'obligation de se conformer aux règles de prévention contre la propagation du coronavirus. Tout comme les autres commerces, les prestataires de service à l'exemple des cybercafés continuent de subir les conséquences négatives engendrées par le confinement sur leurs chiffres d'affaires. Depuis le mois de mars, date à laquelle le confinement est entré en vigueur, l'inquiétude commence déjà à gagner les gérants des cybercafés qui n'entrevoient pour le moment aucune issue de la crise sanitaire. « Cela fait plus de deux mois que je chôme. Depuis que les autorités ont décidé de fermer les commerces, j'ai immédiatement baissé rideau conformément au respect des mesures de protection sanitaire mais depuis je commence à ressentir les effets néfastes de cette crise qui ont impacté sur mon chiffre d'affaires. Les prestations que je fournies aux clients sont outre Internet, les rendez-vous du visa, les traitements de texte, les photocopies sont sources de mes revenus », a commenté avec dépit un gérant d'un cybercafé exerçant au niveau du centre-ville. « La situation dure dans le temps et j'ai beaucoup d'appréhensions quant aux conséquences néfastes qui en résulteraient. J'attends avec impatience le feu vert des autorités pour l'ouverture de mon cybercafé. A l'instar des autres gérants de cybercafés, la disette me frappe de plein fouet. C'est une véritable crise financière dans laquelle je me débats », a souligné un autre prestataire. « Je souhaite que les pouvoirs publics se penchent sur notre cas car les voyants sont au rouge. Il faut qu'il y ait une solution à notre problème », a-t-il ajouté. A la question de savoir si des indemnisations journalières seront versées aux. gérants de cybercafés pour atténuer leurs problèmes financiers, il a répondu que rien n'a été prévu. Pourtant et selon nos informations recueillies, les autorités sont en train de procéder au recensement des prestataires de service (cybercafés, taxis, salons de coiffure, etc.) concernés par la fermeture de leurs locaux ou l'arrêt de circulation de leurs taxis en vue de leur verser des indemnités. Par ailleurs, les coiffeurs, coiffeuses, cafetiers, chauffeurs de taxi, restaurateurs et autres journaliers crient haut et fort pour une solution urgente à leurs problèmes : soit la reprise imminente de leurs activités ou bien une indemnisation conséquente.