La situation désastreuse que vivent les élèves de l'école primaire Youcef Boudhiba dans la ville de Teniet El Had au nord de la wilaya de Tissemsilt ainsi que leurs parents respectifs semble durer dans le temps au même temps qu'elle ne semble pas trop inquiéter certains de nos responsables notamment ceux de l'APC et par un degré moindre ceux de la direction de l'éducation. En effet, depuis la fin de l'année 2019, avec le début de la pandémie du Coronavirus, la chaudière de cet établissement scolaire est tombée en panne et depuis, c'est toute l'école qui subit les conséquences de la rigueur du froid. Selon les parents des élèves, le problème du chauffage est toujours d'actualité particulièrement en ces temps de froids et de Corona, en l'absence du chauffage. Les bureaux de l'administration ainsi que les classes ressemblent à des chambres froides et CE malgré l'existence d'une chaudière qui fonctionne au gaz de ville, elle reste inexploitée pour une panne qui ne demandera probablement pas assez de génie, d'argent et de temps pour qu'elle soit rétablie. Pourtant cette école est située en plein milieu urbain de la ville mais affirment les parents, les raisons de ce laisser aller restent encore inconnues, alors que la responsabilité entière dans cette histoire incombe sur l'honorable assemblée populaire qui ne semble donner aucune importance au facteur du chauffage dans les établissements scolaires notamment dans le cycle primaire. L'autre partie qui est la direction de l'éducation a aussi sa part de responsabilité du moins elle aurait pu apporter une solution provisoire tout en interpelant les responsables communaux à résoudre ce problème de chaudière qui pénalise les écoliers au plus haut niveau. Dans le même ordre des idées, une source sure nous a informé que les écoles primaires se trouvant dans la commune de Bordj El Emir Abdelkader (Taza) connue par son climat glacial et par la rigueur de son hiver et depuis l'annonce de la rentrée scolaire n'ont pas été dotées de moyens pour lutter contre le Coronavirus ainsi que par le manque de gasoil pour le chauffage des classes et beaucoup d'autres anomalies qui font de ces écoles des structures ouvertes aux élèves dans la précipitation et sans commodités. Visiblement, pour suivre les instructions d'en haut et rien de plus, la vision de certains élus se limite à l'acte d'ouvrir l'école comme ordonné, le reste importe peu et c'est devant cette situation de laisser aller et d'irresponsabilité envers ces petits enfants que les parents se sont déplacés des kilomètres pour saisir la presse afin de dénoncer la situation et interpeller le wali pour trouver des solutions à ces problèmes de faisabilité du chauffage central et de manque de moyens sanitaires pour luter contre la pandémie. Enfin, devant de telles situations qui nécessitent une urgence dans l'intervention, les responsables du développement de la wilaya devront aussi situer les responsabilités et punir les fauteurs parce que le mal de l'école est plus profond et nécessite un vrai coup de balais.