Le Président de l'autorité nationale indépendante des élections Mohamed Charfi, a souligné que la nouvelle loi électorale mettra fin à la corruption qui a faussé la voie démocratique et le renforcement des institutions Constitutionnel. Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Mohamed Charfi estimera que « personne ne peut prédire ce que le président de la République décidera concernant le système électoral et le type de vote qui répond à son programme électoral et à ses engagements ». Le système électoral est l'expression de visions politiques et d'une orientation politique, personne ne peut prédire ce que le Président de la République émettra concernant le style et le système électoraux qui répondent à son programme et à ses engagements électoraux. Le président de l'Autorité a ajouté que « la première chose qui vient à l'esprit des Algériens lorsqu'ils parlent des élections est la corruption qui ont faussé le voie démocratique et même la construction d'institutions constitutionnelles » l'intervenant poursuivra : « Nous devons trouver une solution radicale à ce fléau et les solutions sont présentes, étant donné les régimes ont développé des méthodes pour mettre fin à la corruption qui vole la volonté du peuple au cours des dernières décennies. Il existe des solutions juridiques pour bloquer la voie pour ceux qui achètent les têtes de listes électorales ». Lorsqu'il était ministre de la Justice en 2012, Charfi, a mentionné qu'à cette époque, il avait « sonné l'alarme » sur « la corruption qui ravage la société et menace les piliers de l'Etat et constitue une menace pour la sécurité nationale ». Cependant, « ses avertissements n'ont pas été pris en compte par l'autorité de l'époque ». Ajoutant que « la prise de conscience est là et nous sommes sur la voie du changement ». L'intervenant a affirmé que « l'autorité nationale indépendante des élections sera le fer de lance de la lutte contre la corruption lors des élections, car il s'agit d'un organe constitutionnel qui propose des solutions et a présenté des initiatives ». En faisant référence au « rôle du Conseil de responsabilité dans le contrôle de l'argent et au rôle de la Cour constitutionnelle, qui, selon lui, sera un dirigeant entre les autorités, le citoyen et les organes ». « La nouvelle constitution est devenue l'un des acquis nationaux, ses effets exécutifs ne seront qu'après sa promulgation par le président de la République, et cela n'est pas lié à un moment précis, et l'appréciation est due au président en fonction des circonstances sociales et politiques ».