La situation politique et économique que vit l'APC de Mostaganem en cet hiver fait songer à cette expression proverbiale, qui fut souvent utilisée dans les années 30, pour décrire la situation critique en Europe ! Une si longue haine entre quelques élus et le maire, qui s'accusent mutuellement de saboter la mairie et leur parcours politique depuis près deux années et une attitude d'aveuglement de la part de la tutelle face à cette situation désespérée et une tentative de la part de certains politicos d'en cacher la réalité. Après quatre ans de mandat d'un exécutif communal qui attisait les tensions de tout ordre politique, l‘élu du parti, Karakache Bouziane qui croit « qu'il est temps de mettre de l'ordre dans la mairie est éloigné'' Le maire et l'élu du RND, Mortet Bendhiba, qui estime « qu'il est temps d'enquêter sur quelques affaires douteuses et mettre plus de lumière sur le détournement du patrimoine de la commune », et le silence inexpliqué du maire Belkhodja Abdelkader qui s'abstient de répondre aux accusations de ses rivaux qui font le plein des pages Facebook , la commune de Mostaganem est face à un Lendemain qui déchante, ce qui n'est guère rassurant pour les citoyens de la ville ! Aux fractures irréductibles qui opposent désormais les élus de la commune de Mostaganem qui s'affrontent et ne s'écoutent pas, s'ajoutent des craintes à l'intérieur de l'assemblée. Il va falloir beaucoup d'agilité au wali pour désamorcer cette bombe politique, car malheureusement le conflit est allé trop loin, il a même visité les couloirs de la justice. Le populisme de certains et l'égoïsme des autres ont enterré toute tentative de réconciliation et la mairie de Mostaganem, a encore de mauvais jours. » La guerre menée depuis des mois sur les réseaux sociaux, intoxique le quotidien des citoyens. Les deux fractions politiques en conflit avec le maire l'ont confirmé dans leurs vidéos postées sur leurs pages Facebook, qu'ils le méprisent, ce qui évoque « une malédiction». Tout va bien pour ce mandat électoral qui commence déjà à faire ses adieux, les projets qui devront être lancés devront attendre, les femmes et les vieillards devront porter des ‘'couches'' quand ils vont faire leurs emplettes dans les marchés à la ville, parce que le projet de la réalisation des toilettes publiques, ne sera pas pour demain et l'amélioration de la cantine scolaire est ajournée parce que le fournisseur avait tort d'ester en justice le maire. Seules les attributions des permis de construire pour construire des immeubles à R+15 sont admis du moment où le logement pour leurs fils et leurs proches est assuré ! Tout va bien madame la mairie vous avez agi juste, parce que, c'est encore la faute des employés de la commune qui ne veulent pas dérouler le tapis rouge au maire et ses élus, bien que la faute monumentale incombe les électeurs qui ont choisi ces élus !