Les cinq mis en cause dans l'affaire des 52,70kg saisis dans un véhicule à la cité Akid Lotfi ont comparu devant le tribunal criminel d'Oran. Ils devaient répondre du grief du trafic de stupéfiants, crime organisé et faux usage de faux les peines de 10 à 12 ans de réclusion ont été prononcées contre quatre des mis en cause alors que le cinquième a été acquitté. Par ailleurs, les deux prévenus en fuite la perpétuée a été retenue à leur encontre. La genèse de cette affaire remonte au 19-10-2009 aux environs de 14h. Quand agissant sur information, une Renault master qui se trouvait au niveau de la cité Akid Lotfi a été interceptée et fouillée minutieusement par les éléments sécuritaires. Cette opération a permis de saisir 100 paquets et 4 plaquettes de kif traité d'un poids total de 52,70 kg. Arrêté, le suspect qui se trouvait dans la voiture, reconnaîtra activer dans le trafic de stupéfiants et donnera l'identité de ses complices. Suite à ces déclarations, quatre personnes se trouvant dans un appartement de cette même cité seront appréhendées. Un faux permis de conduire, une carte d'identité, de même qu'un numéro de compte CCP et trois portables sans puce sont trouvés. D'autre part, un second véhicule de marque Golf sera également saisi. Interrogés, les suspects feront des déclarations différentes, certains reconnaitront les faits pour les-quels, ils inculpés et expliquant être dans le trafic de cette substance toxique depuis près d'une année. Transportant la drogue en différents en droits du pays tels Ain Ouessara, M'sila, Djelfa et Alger. Ajoutant également que de pareilles opérations de transport de kif traité et de résine de cannabis rapportent en un voyage 20.000 DA dans le même sillage et toujours lors de l'interrogatoire, les mis en cause donneront les noms de leurs fournisseurs, des Marocains chez qui ils avaient l'habitude de s'approvisionner en allant chercher les défiants au niveau de la frontière Algéro- Marocaine. Déférés par devant le tribunal criminel, les mis en cause feront volte-face et nieront les faits reprochés à leur encontre, chacun de son côté chargera son complice, cherchant ainsi à se disculper. Lors de son réquisitoire le ministère public demandera la perpétuité contre tous les mis en cause.