Le tribunal criminel d'Oran ouvrira de nouveau le dossier de l'« espion » égyptien, Hamed Ahmed Mohamed Ibrahim, et sa « complice algérienne », une femme de la wilaya de Sétif. Cette dernière a été accusée de trahison. L'affaire n'est pas simple, il s'agit d'espionnage au profit d'un pays tiers dont on ignore l'organe et le pays. Le procès s'ouvrira donc le 27 novembre de l'année en cours après que les deux mis en cause eurent introduit des pourvois en cassation auprès de la Cour suprême avant que celle-ci ne décide de réétudier l'affaire devant la première instance d'Oran, le tribunal criminel. L'accusé, originaire de la ville d'Alexandrie, est un spécialiste rompu aux manœuvres de montage dans la zone pétrochimique du port d'Arzew. Il a été pris avec des photographies de sites stratégiques de la plus grande zone d'activité pétrochimique du pays. Pour rappel, l'affaire a été jugée le mois de novembre 2009, l'Egyptien a été condamné à 15 années de réclusion criminelle tandis que son acolyte a écopé de 10 ans de prison ferme.