A défaut d'une programmation préalable, la rentrée scolaire vient de subir quelques perturbations au niveau de certains établissements relevant des cycles primaire et moyen, en raison des retards accusés dans les travaux entamés souvent tardivement par les entreprises. Pour rappel, des enveloppes faramineuses ont été débloquées par l'Etat, pour réhabiliter toutes les écoles primaires implantées sur le territoire de la wilaya de Tlemcen. Malheureusement, l'octroi des marchés s'est fait trop tardivement aux entreprises chargées de l'opération. Tel est du moins le constat fait au niveau de certains établissements scolaires, dont les travaux se poursuivent encore. A ce titre, la commune de Chetouane qui poursuit une croissance démographique démentielle, nécessite d'être renforcée sur tous les plans infrastructurels en général et éducatifs en particulier. D'ailleurs, le secteur éducatif semble privilégié à la lumière des projets lancés. Malheureusement, le retard constaté dans leur réalisation n'a pas manqué de mettre dans l'embarras le Premier responsable du secteur, pour pallier aux insuffisances constatées sur le terrain. Ainsi en est-il du nouveau CEM destiné à alléger la surpopulation vécue dans l'unique établissement du genre, dédié à Malek Ibn Ainès au centre de Chetouane et dont l'effectif dépasserait les 1.400 élèves. Ce nouveau CEM est toujours en cours d'achèvement, alors qu'il devait ouvrir ses portes pour cette rentrée scolaire. Comme ce ne fut pas le cas, il a fallu improviser et trouver une solution de rechange. Il a donc fallu transférer pas moins de 13 divisions pédagogiques à l'école primaire «Belarbi Mansour», en attendant la réception du nouveau CEM. Ceci étant, qu'a-t-on fait des écoliers de cet établissement promu malgré lui au rang du cycle moyen. Selon des sources parentales, ils ont été répartis entre d'autres écoles de la même commune, avec les grincements de dents que cela laisse supposer en matière de surpopulation. Quant aux travaux non achevés au niveau de l'école primaire «Mamèche Nadir», les parents dénoncent «le laisser-aller dans la prise en charge de l'opération confiée à l'entreprise». Selon eux, «l'entrepreneur devrait songer à accélérer les travaux de bitumage de la cour de récréation et cesser ainsi de perturber les cours suivis par nos enfants». Et de conclure: «Il est inadmissible de faire entrer des élèves dans un établissement en plein chantier. On aurait pu entamer ces travaux bien avant, mais nous sommes obligés de prendre notre mal en patience».