Des sources informées, relevant de la commune d'Oran ont indiqué que «90% des commerçants et propriétaires des cafétérias, au niveau de la ville, squattent librement et gratuitement les trottoirs alors que la commune ne leur a accordé aucune autorisation pour étaler leurs marchandises ou poser leurs tables, ce qui fait du citoyen la première victime. Les services de la commune ne sont pas parvenus à trouver une solution à ce grand problème. Selon notre source, «le squat des trottoirs et des routes de la commune est devenu un vrai problème que la commune n'a toujours pas su résoudre, et ce, en dépit des avertissements et mises en demeure, ayant été adressés aux commerçants par cette dernière qui avait également demandé aux responsables des secteurs urbains de régulariser la situation de l'occupation illicite des trottoirs, au moment où il était convenu d'attribuer des autorisations aux commerçants pour augmenter les revenus de la commune.» «La commune d'Oran n'a encore attribué aucune autorisation pour l'occupation des trottoirs, cette dernière est signée par la commission de la voirie et les responsables des secteurs urbains et le comble est que tous les trottoirs sont squattés gratuitement», poursuivra notre source. Le chef de service des activités économiques de la commune d'Oran déclarera à ce propos: «Le service des activités économiques est responsable de l'attribution des autorisations de l'occupation des espaces publics, après l'étude des dossiers auprès des services du secteur urbain, pour ensuite donner l'accord ou le refus aux demandeurs, mais aucune autorisation n'a été attribuée depuis le début de l'année. Dans ce contexte, nous avons adressé des correspondances aux responsables des secteurs urbains et donné des avertissements aux commerçants qui n'ont pas régularisé leur situation.» Concernant les marchands illicites, ayant squatté les trottoirs, alors que 17 marchés, parmi 25, ont été restaurés pour cette cause, notre interlocuteur avancera: «La commune n'a pas encore trouvé de solution adéquate, pour mettre terme à cette situation, vu le grand nombre de marchands illicites et nous ne pouvons résoudre ce problème qu'en créant des marchés ambulants à travers les différents quartiers et les différentes communes.» Notre interlocuteur ajoutera également qu'«il sera procédé à la réalisation de trois marchés au niveau d'El Hassi, Coca et Maraval, pour réduire le nombre de ces marchands illicites. Des espaces seront également créés pour les activités commerciales, afin d'augmenter les revenus de la commune.il est à savoir qu'un grand nombre de commerçants n'ont pas encore réglé leurs redevances envers les services du trésor, comme c'est le cas des commerçants de Souk El Kettane où 200 commerçants, n'ayant pas payé leurs dettes, ont reçu des avertissements de la part des services compétents.