Après le squat des trottoirs par les commerçants, voici encore une autre menace pour les piétons. Il s'agit des nombreuses imperfections relevées sur des kilomètres du réseau de l'éclairage public. Que ce soit aux ronds-points, dans les ruelles de nombreuses cités, devant les édifices publics ou dans les gares routières, la réalisation de ces projets laisse souvent à désirer. Un autre véritable et constant danger pour les piétons est signalé, suite à des vols de plaques en fente vissées aux poteaux électriques et servant à cacher et enfermer les câbles ou fils de BT (basse tension), placés à l'intérieur du poteau métallique pour alimenter les lampes de l'éclairage public. Cette menace pèse partout sur les citoyens au niveau de plusieurs artères de nos villes et villages. Tiaret, le chef-lieu de la wilaya, Sougueur la capitale du Djebel Nador, Rosfa, Rechaïga ou Sidi Abderrahmen, les cas à citer sont de plus en plus impressionnants et dangereux. Des centaines de mètres de câbles mal enfouis sont souvent déterrés par des enfants innocents ou écrasés par des engins. Ensuite, la majorité des caches en fente d'une vingtaine de pylônes ont disparu, laissant des fils électriques dénudés et sortant carrément à l'extérieur, à une hauteur de moins d'un mètre à partir du trottoir, c'est-à-dire à portée de main d'un enfant qui pourrait inconsciemment se faire électrocuter en jouant. Dans certaines rues et stations de taxis comme à Médrissa par exemple, ce sont des travaux inachevés puisque certains poteaux n'ont jamais été montés, il n'y a que le socle et les câbles qui témoignent de la présence du projet. D'ailleurs, cette situation ne menace pas uniquement les enfants, cars contraire même les adultes, particulièrement les personnes âgées, pourraient par inadvertance ou maladresse poser la main sur ces câbles électriques pour recevoir une décharge mortelle. Enfin, au vu des nombreuses imperfections relevées au niveau de la réalisation qualitative, il est regrettable de savoir que ces importants projets d'éclairage public sont toujours confiés à des entreprises qui sont soit profanes dans ce domaine ou qui, pour des raisons financières, ne respectent pas les normes techniques requises pour effectuer ces travaux jugés dangereux.