Pour un événement, c'en est un. Un Algérien, défié les vertiges de l'altitude, est parvenu à aller planter le drapeau de son pays sur le toit du monde, le mont de l'Everest. Il s'agit de Nadir Dendoune qui a été reçu par de nombreux concitoyens Centre culturel algérien (CCA) à Paris pour applaudir son exploit mais aussi saluer cet Algérien au parcours atypique qui a ponctué cette sortie par un livre intitulé "Un tocard sur le toit du monde", paru aux éditions J.C Lattes, et dans lequel il raconte son ascension de l'Everest. «Et avec humour» note l'Aps qui a rapporté l'info. «Ce fils d'immigré, né en 1972 en Seine-Saint Denis, qui n'a jamais escaladé auparavant la moindre petite colline, qui a parcouru en 1993 Paris-Sidney en VTT et qui s'est rendu à Baghdad en 2003 pour devenir bouclier humain et protéger une usine de traitement d'eau, est bien devenu le premier Algérien à gravir l'Everest, un exploit peu médiatisé pour cette montagne mythique qui aimante chaque année des centaines d'alpinistes chevronnés», précise la dépêche. Dans son intervention, Nadir Dendoune dira: «Je voulais gravir la plus haute montagne du monde et être le premier gars des cités à remplir ses poumons avec l'air glacial de l'Everest et montrer à la France qu'on peut être né du mauvais côté du périph, dans les HLM du 93, être le fils d'un Algérien illettré et réussir un exploit que bien peu de gens seraient capable d'envisager".