Les étudiants des départements de langues allemande et russe, à l'université d'Es-Sénia, ont entamé, à partir de la matinée de ce dimanche, une grève illimitée, contestant ainsi «la négligence par l'administration de leurs revendications formulées il y a 6 semaines», selon un communiqué dont nous détenons une copie. Plus de 400 étudiants concernés se sont rassemblés, hier, devant le nouveau pavillon qui regroupe ces deux départements, pour observer un arrêt de cours. Ils disent vouloir mettre en exergue la série de problèmes qu'ils endurent au sein de la faculté dont le retard des cours, après 4 mois de la rentrée universitaire, et ce, à cause du manque d'enseignants. Ce qui a poussé l'administration du département à condenser les groupes pour couvrir ce manque de professeurs. Le représentant de la section de l'Union générale des étudiants libres (UGEL) indiquera que «le motif ayant poussé les étudiants à entamer cette grève est le mutisme observé par la tutelle et le non respect des engagements convenus». Il a rappelé que l'UGEL a tenu une réunion, en date du 13 décembre dernier, avec la doyenne de la faculté, en présence des chefs de départements et de représentants d'étudiants, pour débattre des problèmes posés par les étudiants, sans suite à ce jour. Un étudiant avancera, à ce propos : «Nos problèmes ne datent pas d'aujourd'hui. Ils font partie de notre quotidien. Nous travaillons toujours dans des salles non fonctionnelles, privées d'éclairage et d'hygiène, malgré l'ouverture du nouveau pavillon qui a été restauré». Ayant tenté de contacter Madame Metahri, la doyenne de la faculté des langues, des lettres et des arts, pour avoir un éclairage sur le sujet, nous avons obtenu une fin de non-recevoir.