Près de 56 familles, habitant au 3, avenue Mustapha Ben Boulaïd, ex-Albert premier au quartier Oussama, ont dénoncé l'état déplorable dans lequel se trouve leur immeuble, constitué de treize étages, après l'effondrement de certaines parties des murs. Les plaignants ont imploré l'aide des autorités de la wilaya, afin de prendre en charge leur immeuble et de l'inscrire dans le nouveau programme de réhabilitation des 400 immeubles au centre ville, et de réparer l'ascenseur, resté en panne depuis plus d'une quarantaine d'années. Boumadani Mokhtar, le vice-président du comité de quartier à Oussamah et habitant ce bâtiment, situé au 3, avenue Mustapha Ben Boulaïd, dévoilera: « Nous habitons cet immeuble, depuis plusieurs années, et nous avons adressé plusieurs correspondances aux autorités habilitées, le wali, le directeur du contrôle technique, le directeur de la division de la voirie et de la circulation, le directeur du secteur urbain, le président de l'APC et le directeur de l'office de la promotion et de la gestion immobilière, en leur envoyant des demandes d'aide accompagnées de photographies, montrant l'état dégradant de notre immeuble. Aucune réponse ne nous est parvenue à ce jour.» Le second vice-président de ce même comité, El Bibderi Abderrahmane, ajoutera: «Les habitants réclament que leur immeuble fasse, lui aussi, partie de ces 400 édifices, qui vont bénéficier de la réhabilitation. Ils souhaitent aussi que l'ascenseur soit réparé, après un arrêt forcé de 40 ans. Nous avons procédé à quelques menus travaux de rénovation à l'intérieur de l'immeuble, depuis peu de temps, mais nous ne pouvons pas restaurer la façade, vu les grands moyens que cela nécessite et qui ne sont pas en nos possibilités. Devant cet état de fait, nous demandons donc aux autorités d'envoyer une commission de wilaya, pour examiner l'état de l'immeuble et l'inscrire dans ce projet de réhabilitation.» Par ailleurs, le directeur de l'office de la promotion et de la gestion immobilière, l'OPGI affirmera: «Nous avons reçu plusieurs demandes de la part des citoyens, notamment ceux occupant l'immeuble d'Albert premier, et nous organisons, actuellement, des sorties d'inspection, dans les vieux quartiers populaires et au centre-ville, afin de déterminer les lieux qui courent des risques d'effondrement. Nous avons inspecté plusieurs vieux quartiers de la ville, tels que Sidi El Houari, El Derb, El Hamri, les quartiers relevant du secteur urbain de Sidi El Bachir et ceux du centre ville», «concernant les dossiers de rénovation, nous avons ouvert un bureau spécial pour la réception des demandes et plaintes des citoyens, puis nous étudions les dossiers et vérifions l'état des habitations, pour ensuite décider si cela nécessite une intervention», ajoutera-t-il. Quant au problème de l'ascenseur, notre interlocuteur avancera: «Ce problème n'est pas de notre ressort, vu le manque de personnel qualifié au niveau de la wilaya. D'ailleurs, c'est le problème de plusieurs immeubles de la ville. Cependant, il est utile de savoir qu'il existe un bureau spécial pour cela.»