Les épreuves du baccalauréat se sont poursuivies, hier, dans un climat très tendu pour de nombreux candidats que nous avons approchés, en fin de matinée et qui affirment que le nombre de surveillants, affectés dans chaque salle, accentue leur angoisse et leur stress. D'autres se plaignent de la difficulté des exercices, proposés dans l'épreuve de mathématiques ainsi que l'indisponibilité d'eau potable. L'un des candidats, au lycée Ben Othamane, dira à ce propos: «Franchement, il y a beaucoup d'observateurs et leur va-et-vient, à l'intérieur même des salles, est déstabilisant, voire déconcentrant.» Outre le renfort «exagéré» des surveillants dans les salles, d'autres candidats parlent d'exercices difficiles, proposés dans l'épreuve de maths. «Les exos sont brûlants! A vrai dire, on s'y attendait.» En revanche, une autre candidate et dans le même lycée, estimera que les exercices étaient d'un niveau moyen.» Concernant la filière «Lettres et philosophie», une candidate, se trouvant au Mehadji Mohamed El Habib, dira: «Le matin, tout s'est bien déroulé, vu que l'épreuve de mathématiques était abordable et donc à la portée de la majorité des candidats.» Sur un autre registre, de nombreux candidats, au lycée Mohmmed Ben Othmane, se sont aussi plaints de l'absence de certaines commodités, telle l'eau potable et diront: «Les sachets d'eau potable, distribués au niveau de notre centre n'ont vraiment pas suffi et certains ont donc été obligés d'acheter des bouteilles d'eau, de leur propre moyen. Sur un autre registre, le deuxième jour du baccalauréat a été marqué par une augmentation dans le nombre des absences, et ce, en comparaison avec le premier jour. En effet, il a été enregistré l'absence de 719 candidats soit 5,16 % du total des inscrits dont 65 scolarisés et 654 candidats libres et donc 46 de plus qu'hier.