La commission du transport et de la circulation, à Oran, a renvoyé la responsabilité dans l'anarchie qui domine le secteur aux services de la direction du transport qui, selon cette commission, n'interviennent pas suffisamment pour mettre terme aux pratiques illégales, imputées à certains transporteurs, opérant sur la desserte Oran-La Corniche, dans le cadre du plan bleu, établi en faveur des estivants. Selon les membres de cette commission, les transporteurs transgressent quotidiennement les dispositions réglementaires définies par la commission communale, entre autres, le non-respect de la station finale réglementaire qui se trouve à Sidi El Hasni et non pas à Dar El Hayet. Le stationnement des bus desservant la ligne Oran-La Corniche est à l'origine d'une grande anarchie, constatée tout au long de la journée, au niveau de Dar El Hayat, considérée comme un axe commercial par excellence. Les travaux du tramway ont davantage compliqué la situation au niveau de cet axe, devenu impénétrable par les automobilistes. Les membres de la commission du transport et de la circulation ont tenu à souligner que leur rôle se limitait à informer, par voie officielle, les services de la direction du transport et de la sécurité, de toutes les anomalies et les irrégularités commises par les transporteurs. Nos interlocuteurs précisent aussi que les transporteurs habituels de la ligne Oran-La Corniche ne sont pas concernés par le plan bleu, ce dernier étant destiné uniquement aux estivants. Il faut savoir aussi qu'une deuxième station, desservant cette même ligne, se trouve au niveau de la rue des Jardins à Sidi El Houari. Et même les habitants de cette rue se plaignent aussi de l'anarchie et de la nuisance qui règnent au niveau de cette station qui dessert la ligne Oran-Aïn El Türck. Ces derniers estiment que cette station leur cause beaucoup de désagréments et nuit à leur tranquillité, vu les nombreuses altercations, opposant les chauffeurs des bus aux clandestins et les riverains estiment donc avoir droit à des petits moments de tranquillité, devenus un luxe qu'ils ne peuvent pas s'offrir. Idem pour la station de taxis, mitoyenne au théâtre d'Oran et qui a nui, selon de nombreux habitants de la ville, à l'esthétique urbaine de la place du 1er novembre.