Ils étaient environ 200 travailleurs, représentant les 11 aéroports de l'Ouest, à s'être rassemblés avant-hier lundi devant le siège de l'entreprise de gestion des services aéroportuaires de l'Ouest (EGSA), à Oran, et ce, suite au mot d'ordre de leur section syndicale après une décision prise lors de l'assemblée générale tenue le jeudi 30 juin. Une plateforme de revendications et une menace de grève qui se profile à l'horizon, tels sont les points sur lesquels reviendront les représentants syndicaux des travailleurs des 11 aéroports de l'Ouest relevant de l'EGSA. Selon les partenaires sociaux, les travailleurs d'Oran ont tenu symboliquement à observer un sit-in face au siège de leur direction territoriale, alors que leurs collègues des 10 autres wilayas se sont rassemblés au niveau de leurs structures aéroportuaires respectives. Les revendications, d'ordre socioéconomique, portées au nom des travailleurs par leurs représentants syndicaux relèvent, entre autres, les recrutements jugés sans réel rapport avec les besoins spécifiques aux structures aéroportuaires, aggravés toujours selon la voix syndicale par le recrutement inadéquat au vu des personnels n'ayant pas les compétences requises pour le secteur. D'un autre côté, la plateforme de revendications soulève aussi le problème des promotions et, à ce propos, notre interlocuteur dira :«Il y a des travailleurs qui ont plus de 20 et 25 ans d'ancienneté et ils n'ont pu bénéficier de promotions alors que d'autres ont, eux, bénéficié de deux voire trois promotions en une très courte période. Dans la continuité, les travailleurs remettent en cause le congé de maladie prolongé du directeur de l'EGSA, une situation qui porterait, selon les protestataires, un handicap pour les structures aéroportuaires, notamment que l'intérim assuré actuellement dure depuis un certain temps déjà. Cela étant dit, les représentants syndicaux font savoir qu'un préavis de grève sera déposé dans les tout prochains jours. Cette menace de grève, si elle venait à être mise en pratique, risque de mal tomber au vu de la période estivale où l'activité aéroportuaire est à son maximum.