La formation et la sensibilisation des pharmaciens ont été les principaux thèmes de la 22e édition des Journées pharmaceutiques nationales, organisées dimanche à Alger par la Société algérienne de pharmacie. Les participants à cette journée ont considéré que les pharmaciens se trouvent dans tous les secteurs, les officines, l'industrie, les ministères, la caisse d'assurance sociale et des hôpitaux, d'où la nécessité d'améliorer leur formation, ont-ils recommandé. Evoquant la formation du pharmacien hospitalier, le président de la Société algérienne de pharmacie (SAP), le Pr Farid Benhamdine, a considéré que le pharmacien "doit bénéficier de la formation nécessaire", à savoir, a-t-il dit, des "notions de management et de gestion de stock et de budget". Le Pr Benhamdine a également mis l'accent sur l'apport du pharmacien au niveau du traitement des maladies du cancer, estimant que le pharmacien a son mot à dire en matière de chimiothérapie et d'administration des médicaments. "Le pharmacien doit être mieux intégré dans les protocoles thérapeutiques de dispensation de la chimiothérapie car il a l'avantage de bien connaître les produits, les coûts, les contre-indications et la disponibilité", a-t-il dit. Il a en outre évoqué la pharmacovigilance en Algérie laquelle est appelée, selon lui, à être vulgarisée au niveau de la pharmacie, de l'officine et de l'hôpital. Il a regretté, dans ce cadre, le fait que "des professionnels de la santé ignorent encore que l'Algérie dispose d'un grand centre national en matière de pharmacologie". "Nous avons mis à la disposition des pharmaciens des imprimés pour qu'ils les remplissent et qu'ils contactent ce centre", a indiqué le président de la SAP, notant, à ce propos, que dans les pays développés, même un simple citoyen a le droit de contacter le centre de pharmacovigilance.