Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé mercredi à Alger que la Constitution amendée "est claire et ne fait pas obligation au président de la République de remanier le gouvernement". "L'Algérie compte aujourd'hui des institutions élues. Le président de la République Abdelaziz Bouteflika est élu et exerce ses fonctions, le parlement aussi", a indiqué M. Sellal en marge de l'ouverture de la session de printemps de l'Assemblée populaire nationale (APN). Après avoir rappelé que le Premier ministre était désigné par le président de la République, M. Sellal a évoqué trois hypothèses, relevant toutes des prérogatives du président de la République, sur un éventuel remaniement du gouvernement: "un remaniement total, un remaniement partiel ou le maintien de l'actuel gouvernement". "C'est au président de la République de décider d'un éventuel remaniement du gouvernement, lequel assume actuellement d'importantes tâches à la lumière d'une conjoncture économique aussi sensible que complexe", a tenu à préciser le Premier ministre.