Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Omari a présidé, dimanche au siège du ministère, une réunion sur la campagne moisson-battage pour la saison 2018/2019 lancée le 15 avril dans les wilayas du sud et prévue à la mi-juin courant dans les région du nord, selon un communiqué du ministère. Ont assisté à la réunion, les cadres centraux du ministère, les responsables de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), les représentants du Conseil national interprofessionnel de la filière des céréales, les directeurs des instituts techniques, les représentants des chambres agricoles ainsi que les entreprises de production des semences. Lors de cette réunion qui a été précédée par plusieurs rencontres qui s'inscrivent dans le même contexte, le ministre a souligné que toutes les conditions sont réunies pour la réussite de cette campagne, rappelant que le gouvernement veille à garantir toutes les conditions et mobiliser tous les moyens (matériel, mécanismes de moisson et capacités de stockage) ainsi que les moyens de transport pour collecter la récolte des céréales, relevant que toutes les indications affirment que la récolte sera abondante cette année. L'objectif de cette rencontre est de débattre des moyens permettant de renforcer les mesures et moyens consacrés à la réussite de cette campagne et d'appuyer les effort de l'OAIC et de l'ensemble des intervenants à plusieurs niveaux (protection de la flore et les semences), a indiqué M. Omari. Dans le même cadre, le ministre a évoqué les mesures prises par le gouvernement pour le financement et l'appui du matériel, notamment en ce qui concerne la disponibilité des moissonneuses pour permettre aux agriculteurs d'effectuer l'opération de moisson-battage en toute aisance. Le ministre a évoqué, par ailleurs, les modalités permettant d'améliorer la collecte des moissons pour augmenter le stock national en céréales, et contribuer partant à la rationalisation des importations. A cet effet, M. Omari a rappelé les mesures initiées récemment par le Gouvernement, portant rationalisation des importations notamment en blé et en lait, à travers la garantie de toutes les conditions nécessaires à l'optimisation de la production et de la productivité, en mobilisant l'ensemble des moyens et des compétences scientifiques et techniques à l'instar des recherches et de l'encadrement scientifique au niveau des universités et des écoles supérieures. La conjugaison des efforts de tous les intervenants en la matière (professionnels et techniciens) est un impératif, a plaidé M. Omari, mettant l'accent sur l'importance de dégager une feuille de route visant l'élimination des importations ne ce serait-ce qu'en produits élémentaires tels que le blé dur et l'orge. Influençant grandement la balance des paiements, la question du blé tendre a requis un intérêt particulier du Gouvernement qui a mobilisé tous les moyens techniques liées notamment aux semences en vue de réduire la facture d'importation. Dans le même ordre d'idées, le ministre a fait état de l'examen de toutes les questions se rapportant à l'encouragement de la production du blé tendre en quantités suffisantes, citant à cet égard la révision des procédures réglementaires encadrant les prix de ce produit, et ce en guise de motivation aux producteurs en vue d'intensifier l'action et maitriser davantage les techniques de production.