Il suffit de compter neuf mois en remontant depuis le 13 février 1946, date de sa naissance, pour comprendre quelle douleur et quel deuil régnaient sur le pays au moment de l'éclosion de Omar Mokhtar Chaalal dans le ventre de sa mère.
L'immense (...)
L'immense blessure subie par tout un peuple durant les terribles journées de la répression aveugle, plus d'un mois durant, au lendemain du 8 Mai 1945, a sans doute nourri ses instincts dès les premiers instants de vie ainsi que son irrépressible (...)
J'ai une femme dans ma vie...
J'ai envie de reconstituer, l'un enchaîné à l'autre, dans le désordre le plus heureux, tous les moments de rire et de joie que nous avons vécus en complices, depuis plus de quarante ans maintenant, ce jour de l'été de (...)
J'ai une femme dans ma vie…
J'ai envie de reconstituer, l'un enchaîné à l'autre, dans le désordre le plus heureux, tous les moments de rire et de joie que nous avons vécus en complices, depuis plus de quarante ans maintenant, ce jour de l'été de ma (...)
Il faut classer dans les grandes intrigues – légendes le plus souvent ou faits réels – entourant la naissance de monuments de l'Humanité, pour situer l'aventure, encore inachevée à ce jour, plus d'un tiers de siècle après son premier enfantement, de (...)
Qui mieux qu'une mère de famille débarrassée momentanément de sa marmaille et de son mari brailleur, enfin seule pour s'adonner paisiblement à son inépuisable ménage dans un immense immeuble déserté par ses habitants partis joyeux et décorés au goût (...)
Qui mieux qu'une mère de famille débarrassée momentanément de sa marmaille et de son mari brailleur, enfin seule pour s'adonner paisiblement à son inépuisable ménage dans un immense immeuble déserté par ses habitants partis joyeux et décorés au goût (...)
C'est à partir de quelques-uns de ses propres vers, pris comme des entrées en matière ou des relais, que j'ai choisi de présenter le poète et sa poésie. Choisi, c'est vite dit. En fait, cela s'imposait à moi.
«Imprévisible passé». Je revois encore (...)
«Imprévisible passé». Je revois encore Mokhtar «Nari» Attar à Sétif, debout sous l'arcade longeant la façade ouest du café d'Ali, face à Aïn Fouara, m'expliquer passionnément ce qu'est le pragmatisme : «Tous les moyens sont bons, pourvu qu'on ait le (...)
Khouya Samir, tu as fini par rejoindre, pour faire danser les houriate au paradis, ceux parmi la bande joyeuse (Essaâda, célèbre troupe de Sétif, entre 1945 et 1977) qui t'a vu éclore à la chanson, devenue dès lors, et fièrement, sétifienne : Bachir (...)
Khouya Samir, tu as fini par rejoindre, pour faire danser les houriate au paradis, ceux parmi la bande joyeuse (Essaâda, célèbre troupe de Sétif, entre 1945 et 1977) qui t'a vu éclore à la chanson, devenue dès lors, et fièrement, sétifienne : Bachir (...)
Voici un texte, inspiré d'un autre que j'ai écrit en novembre 1998 pour le prononcer lors de l'inauguration de la Rencontre internationale «Le Corbusier et le M'zab» organisée par le Club Nazim-Architecture avec la wilaya de Ghardaïa et la Fondation (...)
Cette rencontre eut bien lieu du 13 au 15 novembre 1998 à Ghardaïa avec Jean-Louis Cohen, Stanislas Von Moos, Juan José La Huerta, Alex Gerber, Jean-Pierre Brice Olivier (alors prieur du Couvent de la Tourette), Tewfik Guerroudj et Brahim Benyoucef (...)
Le Samedi 17 Décembre 2011, à 16h30, mourait, à l'Hôpital Mustapha Bacha d'Alger, Kheirredine Boukherissa, Architecte, Président de la Fondation du 8 Mai 1945.
Kheirredine, il y a déjà deux ans que nous essayons de faire comme si tu étais toujours (...)
«Asimbonanga (Nous ne l'avons pas vu), Asimbonang 'uMandela thina (nous n'avons pas vu Mandela), Laph'ekhona (à l'endroit où il est), Laph'ehleli Khona (à l'endroit où il est maintenu)».
Ainsi chantait Johnny Cleg, le «zoulou blanc», nous restituant (...)
Ainsi chantait Johnny Cleg, le «zoulou blanc», nous restituant la part de ce que les autres civilisés voulaient soustraire à nos appréhensions.
Je n'ai rien renié de mes découvertes d'adolescent sur l'aapartheid et l'Afrique des deux Rhodésie et des (...)
Asimbonanga -------------------- (Nous ne l'avons pas vu)
Asimbonang 'uMandela thina ----- (Nous n'avons pas vu Mandela)
Laph'ekhona -------------------- (À l'endroit où il est)
Laph'ehleli Khona -------------- (À l'endroit où il est conservé) (...)
Basculant vers l'avant, elle fut brisée en plusieurs morceaux. Tant bien que mal, elle fut recollée et replacée (presque) en l'état sur son socle, quarante-huit heures plus tard.
Celui qui déposa une bombe sous le fondement de Néréine pour espérer (...)
Celui qui déposa une bombe sous le fondement de Néréine pour espérer l'exploser en mille morceaux ne pensait pas un seul instant lui rendre service. Et, quelque part, justice. Il croyait la détruire à jamais. Il lui redonna une seconde vie. Elle (...)
Il y a seize ans, le 22 Avril 1997, Ain-Fouara fut l'objet d'un attentat terroriste. Une bombe placée sous la statue l'a mise à terre. En basculant vers l'avant, elle fut brisée en plusieurs morceaux.
Tant bien que mal, elle fut recollée et replacée (...)
Entre le 8 mars et le 8 mai, cette belle missive où se mélangent l'histoire, la vie et l'émotion.
Chère Maman Annie, depuis que je travaille à Alger-Centre, je te vois plus souvent. A mon grand plaisir. Comme je te connais, tu ne voudras jamais me (...)
Chère Maman Annie, depuis que je travaille à Alger-Centre, je te vois plus souvent. A mon grand plaisir. Comme je te connais, tu ne voudras jamais me dire si ce plaisir est partagé, à cause de la couche de pudeur qui masque tes sentiments jusqu'à (...)
Kheireddine, Qu'est-ce qu'il faut te dire que tu ne saches déjà :
Les « inventeur du Désespoir » sont attendus en grande pompe, en fin de semaine, comme s'il fallait patienter jusqu'après le premier anniversaire de ta disparition pour s'assurer que (...)
Si je devais placer un exergue à ce texte, je choisirais «Le Dieu venu du Centaure», du maître de la science fiction, Philip K. Dick. C'était durant un après-midi du début de l'année 1978.
Il faisait froid, gris, sombre. Nous avons été entassés, (...)
Il faisait froid, gris, sombre. Nous avons été entassés, étudiants et professeurs confondus, dans une grande salle de la vieille caserne de la Casbah de Constantine dont les locaux désaffectés, dans leur état brut de lieu d'enfermement de bidasses, (...)