Des véhicules stationnés de manière anarchique sur les trottoirs ou devant des édifices publics, ou encore le long des artères principales où l'arrêt prolongé leur est interdit, sont depuis quelques jours sévèrement sanctionnés par les services de l'ordre, à l'affût des contrevenants, notamment pendant les heures de grande affluence. L'effectif, visiblement renforcé pendant la saison estivale, a permis aux automobilistes respectueux du code de la route de circuler avec moins de contrainte, même si des goulots d'étranglement persistent au niveau du pont de la gare ferroviaire, et les embouteillages sont encore perceptibles aux rues de l'ALN, Ibn Badis et Amirouche. Les fameux sabots jaunes refont leur apparition après une utilisation on ne peut plus timide les mois passés. Mobilisés également pour l'assainissement des trottoirs et des chaussés squattées par des centaines de marchands ambulants et quelques commerçants sédentaires, les mêmes services sont surtout déployés pendant la matinée, avec un retour allégé le soir, après fermeture des magasins. S'agissant des récalcitrants parmi les commerçants non identifiés, la marchandise étalée est illico confisquée par les agents de l'ordre à titre dissuasif. Les obstacles sous forme de cageots, de pots, de roues et de fer forgé, érigés par certains particuliers en guise de signal d'interdiction pour le stationnement des voitures, font l'objet d'interdiction et ceux qui en font usage risquent des amendes.