Des arrêts de bus obsolètes dans la périphérie L'absence de moyens de transport en commun dans les communes périphériques d'Alger se fait ressentir au fil des jours. Face à la vétusté du parc roulant existant et à l'absence criante de taxis desservant les grandes artères, les citoyens se trouvent confrontés, au quotidien, au diktat des taxis clandestins. Que ce soit à Douéra, Souidania ou encore à Rahmania, les citoyens sont à la merci de quelques transporteurs qui ne respectent ni le citoyen ni le code de la route. Dans ces communes pauvres et sans ressources, les stations urbaines sont envahies par la gadoue et les immondices. L'anarchie règne en maître des lieux. les chauffeurs de minibus, accros de la vitesse, sont de dangereux fous du volant. Queues de poisson, non-respect de la vitesse autorisée et arrêt à n'importe quel endroit, ils n'ont en tête que le gain facile au détriment de la vie humaine. Les usagers, personnes âgées et femmes enceintes, n'ont aucun endroit pour s'abriter de la pluie ou de la chaleur de l'été, par manque de commodités. Un contrôle plus rigoureux des comportements des chauffeurs et des receveurs est plus que nécessaire, et un appel est lancé aux pouvoirs publics qui doivent lancer des travaux pour aménager ces lieux, plutôt que de refaire routes et trottoirs tous les trois mois. Chasse aux taxis clandestins à Hussein Dey Les services de sécurité ont entamé, depuis quelques jours, une véritable chasse aux taxis clandestins à Hussein Dey. Des taxis illégaux, qui stationnaient aux alentours du CHU Nefissa Hamoud (ex-Parnet), sont quotidiennement « pourchassés » par les forces de l'ordre. Ces derniers n'hésitent pas à mettre le fameux « sabot » pour chaque stationnement interdit aux alentours des ruelles avoisinantes au CHU. Une initiative qui a été bien accueillie par les riverains, qui ne cessaient d'alerter les responsables locaux et les services de l'ordre public sur désagréments causés par le stationnement anarchique des automobilistes.