Il est regrettable de constater que malgré toutes les mesures décidées par les autorités de la ville pour préserver l'hygiène dans les quartiers, d'indélicats citoyens continuent toujours de braver les interdits en violant toutes les lois de l'urbanisme. C'est le cas de le dire pour les propriétaires des appartements et des commerces qui ont choisi d'entreprendre des travaux durant cet été. Des sacs de gravats et autres objets hétéroclites, dont des détritus, forment des décharges à ciel ouvert dans les artères adjacentes à la rue Larbi Ben M'hidi et même à proximité des lieux de culte, comme c'est le cas près de la mosquée du quartier Arbaïne Cherif, là où les services de ramassage des ordures passent rarement. Dans les mêmes lieux, occupés à longueur de journée par les marchands informels, les trottoirs se transforment en dépotoir en fin de chaque après-midi, donnant à l'une des artères principales de la ville un aspect hideux. Le décor ne fait que se dégrader lorsque certains riverains, se croyant au-dessus des lois, se permettent des choses impensables, comme c'est le cas du chantier installé depuis des années au niveau de l'immeuble n° 27 de la rue Larbi Ben M'hidi, qui laisse vraiment perplexe. En effet, le propriétaire de l'immeuble en question, qui a dressé un « éternel » échafaudage devant la « carcasse » d'une bâtisse, faisant semblant de mener des travaux de réhabilitation, n'a pas trouvé mieux que de clôturer le trottoir pour camoufler un amoncellement d'ordures, lequel ne cesse de s'accroître avec les jours. On imagine déjà l'ampleur des dégâts causés à l'entourage, surtout que le chantier devra encore s'étaler sur… trois ans.