Alors que le Ramadhan arrive à pas cadencés, les prix sur certains produits de consommation affichent une tendance soutenue vers la hausse. Cela fait déjà une dizaine de jours que les approvisionnements des détaillants par les livreurs commençaient à battre de l'aile. Certaines eaux minérales auront totalement disparu des étalages, tandis que les viandes congelées commencent à se faire de plus en plus rares. Par contre, en ce qui concerne les fruits secs, dont le Ramadan constitue une période de très forte demande, ils auront enregistré les plus fortes hausses de ces dernières années. En effet, les raisins secs, dont certains en provenance du lointain Iran, ont vu leurs prix augmenter de manière très sensible. Alors qu'ils étaient cédés aux détaillants entre 200 et 240 DA, selon leurs qualités intrinsèques, ils s'afficheront entre 240 et 280 DA. Chez le détaillant du coin, ces raisins secs seront vendus entre 280 et 350 DA. La même tendance est observée pour les pruneaux qui constituent le plat par excellence durant le mois de jeûne. Là aussi, la qualité du produit, que l'on mesure par la taille et la tendreté, influence conséquemment les prix tant chez le grossiste que chez le détaillant. Ainsi, la gamme la plus prisée, avec des fruits bien charnus, se négocie jusqu'à 350 DA au niveau des grossistes. Lorsqu'ils sont de qualité moindre, ces pruneaux seront cédés à pas moins de 320 DA, ce qui donne un prix au détail oscillant entre 350 et 360 DA. Chèreté Qu'ils soient conditionnés en sachets ou en vrac, les beaux pruneaux sont disponibles entre 380 et 400 DA. Cette année, malgré la forte concurrence des fruits de saison, le plat pruneaux ou le couscous au raisin sec coûteront plus cher. Avec la prochaine arrivée d'une huile de table dont la production est annoncée pour le début du Ramadhan, son prix de cession, qui avait subi antérieurement de très fortes augmentations, ne devrait pas changer. Par contre, les détergents, y compris ceux produits localement dans les anciennes unités de l'ex-ENAD, ont subi une légère augmentation de 3 DA que certains vendeurs n'ont pas jugé opportun de répercuter sur leur clientèle.