Le collectif des enseignants recalés à l'examen de recrutement des PCEF (professeur contractuel de l'enseignement fondamental) dénonce des irrégularités qui ont caractérisé l'organisation des examens à travers ses différentes étapes. Ils demandent, à cet effet, l'annulation des résultats qui sont pour le moins « douteux », estiment les contestataires. C'est pourquoi un sit-in est prévu pour demain à 10h devant le siège de la direction de l'éducation. Si le wali de Tizi Ouzou leur a promis d'y remédier, il n'en demeure pas moins que les postulants campent sur leur position et désapprouvent le fait que la direction de l'éducation ferme toutes les portes aux recours et à la communication. Ces enseignants fulminent également contre le refus de l'administration de recevoir les réclamations écrites et les représentants du collectif, même durant les journées de réception. Après avoir réussi à obtenir une copie du barème de notation à l'aide des syndicalistes, la surprise fut grande : « Nous avons constaté que la directive du ministre qui consiste à octroyer 5 points aux vacataires en poste n'a pas été garantie, car plus de la moitié des postulants reçus sont fraîchement diplômés et n'ont jamais exercé dans le secteur », dénoncent-ils. Ils ajoutent que « les copies des contrats que nous avons fournis dans nos dossiers de candidature n'ont pas été présentés à la commission pour nous priver de 5 points. » Par ailleurs, même sentiment d'indignation chez les candidats diplômés de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger. Ces derniers se disent scandalisés par l'annulation de l'affichage des résultats des épreuves de recrutement de 10 postes en qualité de PCEF, sous prétexte que leurs titres sont supérieurs au niveau demandé. Cependant, ces postulants, ayant exercé en tant que contractuels durant des années dans la filière, estiment tout de même que nos dossiers ont été acceptés par l'administration au préalable. Ils dénoncent dans un courrier adressé à la DE et à la direction de la fonction publique de Tizi Ouzou cette injustice et considèrent, néanmoins, « l'équivalence de notre diplôme délivré par la DGFP, sur lequel est mentionné DESA, permet à l'intéressé d'accéder par voie de concours aux postes de PCEF. De plus, le problème se pose uniquement à l'échelle de notre wilaya. »