Les travaux du congrès international inscrit sous le thème « Psycho-trauma : soins, expertise et accueil » se sont achevés sur un appel pour la conjugaison des efforts en vue de mieux lutter contre la violence. Cette lutte passerait, selon les recommandations du congrès, par une coordination de travail entre juristes, médecins légistes, psychiatres et pédopsychiatres afin de dégager un programme commun pour déterminer les causes de violences et les moyens efficaces de prise en charge des victimes. Les participants au premier congrès international sur la prise en charge du traumatisme ont convenu de réaliser un programme de prévention et un deuxième de formation au profit de tous les professionnels intervenant dans le domaine de la prise en charge des victimes de violences. La création de cellules d'urgence médico-psychologiques a été également proposée comme un moyen de sensibilisation, notamment des plus jeunes, sur les problèmes de la violence. Médecins et spécialistes en charge de la question de la prise en charge des victimes se sont accordés à demander un suivi adéquat de la victime depuis « l'avènement traumatique jusqu'à l'indemnisation en passant par les soins, le dépôt de plainte et la prise en charge par les services sociaux ». Le chef de service de médecine légale au CHU de Bab El Oued et président du congrès international sur le psycho-trauma a relevé l'inadaptation des textes de lois avec les souffrances occasionnées par l'acte de violence et exigé une meilleure compréhension par le législateur de l'ampleur du traumatisme.