Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini, a souligné hier à Alger que la procédure judiciaire dont le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni est l'objet en France « doit être close par un non-lieu », au regard des derniers témoignages. « Les derniers témoignages auditionnés par le juge d'instruction ont établi qu'il s'agit d'une erreur sur l'identité et que le diplomate algérien (Mohamed Ziane Hasseni) n'est en rien impliqué dans cette affaire », a déclaré Me Ksentini à la presse en marge d'une journée d'étude sur le Nepad et les droits de l'homme. Qualifiant les derniers témoignages d'éléments « positifs », il a estimé que la procédure devrait bientôt connaître son dénouement. « Le premier juge a mal instruit l'affaire », a constaté le président du CNCPPDH. « On a porté atteinte à la liberté d'une personne qui n'est absolument pas concernée par cette affaire », a-t-il déploré.