Dellys : Foncier industriel à l'abandon La commune de Dellys compte deux zones d'activité et de dépôt (ZAD), dont l'une a été créée en août 2016. Cette dernière s'étale sur une surface de 64 hectares, mais aucune unité industrielle n'est implantée sur place, et ce, malgré l'augmentation du taux de chômage qui a atteint plus de 27% en 2017. Contacté, le P/APC, M. Chaieb, dit ignorer les projets prévus dans cette zone, ni le nombre de lots attribués. S'agissant de la seconde ZAD, située à la sortie est de la ville, elle est toujours au centre d'un litige opposant l'APC à des propriétaires terriens. «Les opposants ont eu gain de cause, mais ils n'ont pas encore obtenu d'indemnisations», indique le P/APC. La zone renferme 110 lots de terrain, mais on n'y trouve qu'un abattoir et une entreprise de fabrication de plastique. De nombreux autres investisseurs n'ont pas encore obtenu les actes de concession et les permis de construire. Naciria : 46 foyers privés de gaz Pas moins de 46 foyers de la cité des 70 Logements socio-participatifs du chef-lieu de Naciria attendent depuis plus d'une année d'être raccordés au réseau de gaz naturel. «Le réseau a été installé. Il ne reste que les compteurs. Nous sommes allés nous plaindre à Sonelgaz à plusieurs reprises. Ils nous ont promis de régler le problème, mais ils ne sont jamais venus», s'indigne un résident. Pourtant, cette société a bel et bien été payée pour accomplir cette tâche, mais elle n'a raccordé qu'un seul bloc de la cité. Selon la chargée de communication, le reste le sera incessamment, après la désignation d'une entreprise. Mais les résidents affirment «que les premiers compteurs avaient été placés par Sonelgaz. Pourquoi attendre alors, ou décider que les autres soient installés par une autre entreprise ?». Malvie à la cité du 11 Décembre «Cela fait plusieurs mois qu'on parle d'un projet d'aménagement des ruelles de notre quartier. L'APC a dégagé une enveloppe de 25 millions de dinars pour refaire les trottoirs et l'éclairage public, mais on n'a rien vu », tempête un résident à la cité du 11 Décembre, à Boumerdès. Il y a plus d'une année, les autorités locales avaient injecté plusieurs milliards pour améliorer le cadre de vie des habitants de cette cité. Cependant, le projet n'a pas profité à tout le monde. La partie jouxtant la maison des diabétiques est dans un état de dégradation avancé. Les routes sont impraticables, car jamais revêtues, tandis que les trottoirs sont inexistants. La cité plonge dans le noir dès la nuit tombée à cause de l'absence d'éclairage, pénalisant aussi bien les résidents que les commerçants. Contacté, un élu à l'APC confirme l'inscription d'un projet d'aménagement au profit de la cité, ajoutant que le marché a été octroyé depuis plusieurs semaines à une entreprise privée. «On attend qu'il soit visé par le contrôleur financier». Mais les habitants commencent à perdre patience. Certains menacent d' aller protester devant le siège de la wilaya pour se faire entendre.. Timezrit : l'APC manque de personnel Le manque de personnel constitue une contrainte majeure pour toutes les communes de la wilaya de Boumerdès. A Timezrit, tous les services communaux tournent au ralenti à cause de ce problème. Cette localité rurale, au budget ne dépassant pas les 45 millions de dinars, attend depuis plusieurs mois des réponses à sa demande d'affectation de chauffeurs, d'éboueurs, et d'un ingénieur pour améliorer la qualité du service public. «Notre service technique fonctionne avec un technicien supérieur. Il lui est impossible d'accomplir les démarches pour le lancement et le suivi des projets. Il nous faut au moins un ingénieur. On manque aussi de chauffeurs. On n'en a que 8 pour un parc qui compte 17 bus, 4 camions, 3 rétrochargeurs et 3 tracteurs. Cette situation nous a contraints à reconvertir des agents de sécurité en chauffeurs », précise un élu à l'APC. La collecte d'ordures est assurée par huit éboueurs uniquement. Ce qui est insuffisant pour une localité de 25 villages. La municipalité n'a pas, non plus, de comptable, le poste étant occupé par un simple agent administratif. A noter que l'APC n'a ni le droit ni les moyens financiers d'étoffer son personnel.