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Privatisation des entreprises publiques
Publié dans El Watan le 04 - 11 - 2004

Sur un ton coléreux, Sidi-Saïd a mis ses cadres «devant leurs responsabilités» en les sommant de s'impliquer dans la réflexion «scientifique et concertée» autour du projet de réforme du gouvernement. A ses détracteurs qui lui reprochaient son attitude vis-à-vis de la privatisation, il a lancé : «Je ne veux plus de surenchère (…). Que la base s'exprime scientifiquement et méthodiquement sur ce projet de réforme et de privatisation afin que la réponse de l'UGTA soit plus réfléchie et plus bénéfique pour tout le monde : les travailleurs, les syndicalistes et le gouvernement.
Si vous voulez, je suis prêt à rendre mon tablier et je peux le faire tout de suite.» Dans une déclaration à El Watan, Sidi-Saïd a déclaré que les propos du chef du gouvernement ont été tenus «à chaud et dans la précipitation. Il y a plus de mille entreprises à privatiser, si l'on part du principe qu'il faut un minimum d'une année pour privatiser une entreprise, il nous faut donc plus de dix ans pour finaliser l'opération. Ce qui nous donne suffisamment de temps pour se préparer.» Il a estimé qu'à l'heure actuelle, «nul ne peut se prévaloir de la vérité économique (…) Nous avons en face deux donnes importantes à prendre en considération : l'Union européenne (UE) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) (…) Il faudra que l'UGTA se concerte avec le gouvernement et le patronat sur le minimum pour sauver l'outil économique (…) Nous savons que sur plus de 1000 entreprises à privatiser, il faudra en préserver 600 qui réalisent des bénéfices. Nous disons que nous sommes pour la privatisation, mais réfléchie et au cas par cas. Il y a un ensemble de critères qu'il faudra déterminer et qui permettent de décider si une entreprise doit être privatisée ou non (…)»
A propos du partenariat que certains cadres ont critiqué, le patron de l'UGTA a affirmé que «ces formules ne sont que le balbutiement d'un véritable partenariat. Il faut éviter les agressivités qui aident beaucoup plus à leur échec qu'à leur développement». Sidi-Saïd a prôné une privatisation qui «crée» de l'emploi et non pas «celle qui renforce les rangs des chômeurs». «Nous disons qu'il faut trouver les ancrages nécessaires et utiles pour réussir la privatisation sans qu'il y ait de casse, comme on l'a vu dans de nombreux pays…» La réunion avec les fédérations a été très houleuse par les interventions très dures à l'égard de la direction de la centrale. Certains cadres syndicaux ont estimé que «trop de concessions ont été faites». Certains ont exigé des actions rapides et virulentes à l'égard de l'action du gouvernement, notamment des grèves générales pour marquer le refus de la centrale syndicale du projet de privatisation.
Un syndicaliste a affirmé que 800 entreprises sont aujourd'hui à l'arrêt «non pas parce qu'elles ne sont pas rentables, mais juste parce qu'elles n'ont pas de plan de charges». Selon lui, il y a 65 000 travailleurs qui ne perçoivent pas leur salaire, et les formes de partenariat comme celles d'Ispat et de Henkel «posent déjà des problèmes».
Le représentant de la Fédération de l'éducation a longuement parlé de ce secteur qui, selon lui, compte depuis
10 000 enseignants contractuels depuis 2003, qui ne bénéficient pas d'un véritable salaire et où le recrutement n'est permis que pour l'encadrement pédagogique.
S'exprimant au nom de la Fédération des retraités, M. Azzi a été très virulent à l'égard du secrétariat national de l'UGTA, et en filigrane Sidi-Saïd. «Le projet d'Ouyahia est un camouflet contre l'UGTA. Nous savons que lorsque Ouyahia annonce une décision, il la mène jusqu'au bout. La situation est très inquiétante et elle le deviendra encore plus si nous ne faisons rien…» Il a considéré la décision de déposer l'argent des caisses de la Sécurité sociale au niveau du Trésor public sans bénéficier des intérêts d'«illégale qui a causé (aux caisses) une perte de 2 milliards de dinars. Ces caisses sont administrées par l'UGTA, dont la direction a une part de responsabilité dans cette situation. Aujourd'hui, il est question de se battre pour notre dignité pour qu'on puisse être respectés. Si nous ne bougeons pas, nous disparaîtrons…»
Une réaction qui a provoqué la colère de Sidi-Saïd qui s'est senti obligé de «remettre les pendules à l'heure». Je suis prêt à exprimer mon refus de toute privatisation et de toute réforme, mais que ce soit fait à tous les niveaux de responsabilités de l'UGTA. Il n'est plus question qu'une seule personne décide pour toute l'organisation. Il faut que la base s'exprime clairement et par écrit sur la situation. La riposte doit être scientifique, concertée et collégiale.» Il a profité de l'occasion pour s'expliquer sur les circonstances du dépôt d'une partie de l'argent de la Sécurité sociale dans les caisses de Khalifa Bank. «Il est important que vous sachiez que l'ordonnance 92-07 responsabilise la tutelle pour une telle décision. Oui, nous avons déposé notre agent chez Khalifa, oui nous avons des lacunes, à commencer par le SG, oui je suis pour les réformes à commencer par celle du code de la famille, mais nous avons nos conditions. Il faudra que tout le monde participe, de la base à la direction, pour sortir avec une décision collégiale.»


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