Il y a quelques années, la privatisation des entreprises publiques était confrontée à l?opposition farouche de l?Ugta qui ne voulait aucunement cautionner le processus. Mais les choses ont changé depuis. Aujourd?hui, la privatisation ne constitue plus un «tabou» pour la centrale syndicale. «Nous sommes pour la privatisation, mais réfléchie, au cas par cas, il y a un ensemble de critères qu?il faudra déterminer et qui permettront de décider si une entreprise doit être privatisée ou non», a déclaré son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd. Avant de donner son feu vert à ce processus, l?Ugta a eu des assurances de la part du gouvernement que les repreneurs seront obligés de préserver l?emploi.