A quelques jours du lancement de la campagne électorale, les Annabis ne semblent pas manifester l'intérêt que requiert le scrutin du 9 avril. Du moins, l'ambiance propre à ce genre de rendez-vous n'y est pas encore. Si l'on excepte l'ouverture de la permanence à l'hôtel d'Orient en plein centre-ville, et celle de Ammar Bouacha, les autres candidats ne s'empressent pas pour occuper l'espace. L'activité partisane semble aussi monopolisée par les partis de l'alliance présidentielle, qui s'investissent dans ce qui est communément appelé le travail de proximité dans la perspective de sensibiliser l'électorat. C'est plutôt une contre-campagne qu'ils mènent pour déjouer l'appel au boycott lancé par certains partis de l'opposition et d'autres associations, qui militent pour la démocratie et les droits de l'Homme, à l'image de la LADDH, laquelle a organisé, à Annaba, des conférences-débat sur les élections libres et le rôle de l'information dans l'émergence de la citoyenneté et la formation de l'opinion.