L'anarchie et le désordre qui caractérisent le commerce informel d'une manière particulière d'une part et le laxisme des autorités locales de l'autre, ont poussé les commerçants à s'indigner contre le diktat que leur font subir ceux « qui exercent sans registres de commerce et ceux qui ne se plient pas aux lois », nous dira un commerçant. Par ailleurs, les régles du commerce sont quasiment absentes dans les stands commerciaux «casés» à la placette, du côté de la daïra , ou comme nous le fera savoir un autre commerçant : « Ce point de vente ressemble à tout, sauf à un centre de commerce. C'est un vrai ghetto commercial ». A noter que les assises de l'UGCAA se sont déroulées dans une atmosphère très tendue pour élire le bureau communal de Azzaba.