– Plages Miramar, Carrière… : Du plastique à volonté Les plages situées à l'ouest de Skikda, très prisées pour la qualité de leurs eaux, toujours fraîches et limpides, n'ont cependant pas été épargnées par l'incivisme flagrant de certains estivants et autres restaurateurs longeant la côte. Ainsi, de Miramar à la Carrière, un spectacle désolant s'offre presque quotidiennement à la vue des promeneurs. Des tonnes de déchets plastiques (bouteilles et sachets) s'amoncellent sur les rochers, gâchant un des paysages les plus féeriques de Skikda. Il arrive même que certaines mains indélicates viennent mettre le feu à ces déchets, accentuant la pollution dans la région. L'APC, qui aime tant à s'exposer sur les plages ouvertes, devrait aussi penser à ces plages cloîtrées, qui représentent, qu'on le veuille ou non, le seul espace dont s'enorgueillent encore les Skikdis. – Plage Ben M'Hidi : Dépollution totale ? Les résidus des fuites survenues près des bouées de chargement sont apparus samedi dernier près des plages de Fil-Fila. Selon des marins pêcheurs, une petite nappe de brut, dont le diamètre ne dépasserait pas les 40 m, était visible près des côtes, chose qui a de nouveau enclenché le dispositif de dépollution. On apprend que la direction de l'environnement, appuyée par des éléments de la Protection civile a vite réagi pour engager des opérations de dépollution, ayant définitivement permis de disperser la nappe de façon à éviter tout risque. – Plage Talèza le jour La zone d'expansion touristique de Collo, située sur le littoral de Talèza, attire le plus grand nombre de visiteurs et particulièrement des baigneurs puisqu'elle offre une longue et large plage au sable doré d'environ 6 km, donnant sur la page de Ben Zouit, qui relève de la commune de Kerkera. Elle dispose également de l'essentiel des capacités d'accueil de la ville balnéaire de Collo : deux hôtels, deux camps de toile, des centres de vacances, des chalets touristiques et une auberge de jeunes en construction. Le jour, cette zone vit un rythme effréné de par le nombre d'estivants ayant choisi ce havre de paix, estimé à 50 000 personnes durant les week-ends. La circulation y est très dense en dépit de la route de déviation via le village, laquelle a été récemment bitumée, au grand bonheur des riverains ayant auparavant tant souffert de son état déplorable. – Plage Talèza la nuit Durant la nuit, la majorité des estivants se terrent dans les centres de vacances où l'animation ne manque pas, et rares sont ceux qui sortent pour une ballade le long de la route touristique ou bien veiller au bord de la mer. Ce n'est nullement un choix, mais cela incombe à l'éclairage public, faible, et le manque d'aménagements urbains, tels que les trottoirs, qui ne favorisent guère les sorties nocturnes qui deviennent hasardeuses. Certes, une attention a été accordée au revêtement de la route, mais les estivants espèrent que pour la prochaine saison estivale, les nuits de Talèza seront colorées avec l'organisation de soirées artistiques pour meubler les longues nuits des vacanciers.