En Algérie, le bâtiment, comme n'importe quel autre secteur économique, n'échappe pas aux contraintes de la concurrence déloyale et au favoritisme régis par la loi du plus fort. D'où se sont révélées impératives l'élaboration et la mise en œuvre d'un programme de mise à niveau qui s'intéresse à la fois à tout ce qui est macroéconomique et à l'organisation de l'entreprise du BTPH, afin de la mener à un niveau compétitif lui permettant une immersion plus souple et plus rapide. Ce constat a fait l'unanimité auprès des 350 participants aux premières assises nationales du BTPH, organisées ce week-end au complexe hôtelier Sabri de Annaba, à l'initiative de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), en collaboration avec le ministère de l'habitat et celui de la PME/PMI. L'occasion a ainsi été donnée pour Mouloud Kheloufi, président de cette organisation patronale, pour annoncer à l'assistance une série de nouvelles mesures se rapportant au secteur. Il est, notamment, question de l'enveloppe d'un milliard de dinars affectée par l'Etat pour les besoins de la mise à niveau d'une bonne partie des quelque 30 000 entreprises en activité sur le marché du bâtiment, des deux conventions signées avec l'Espagne et la Tunisie et relatives aux programmes de formation en management, aux petits métiers, et aux transferts de technologie. Pour la première, explique le conférencier, des entrepreneurs algériens seront formés auprès de leurs homologues ibériques dans tout ce qui a trait aux nouvelles technologies du BTPH. `