C'était fantastique et très agréable, samedi, au stade Oukil Ramdane de Tizi Ouzou, notamment lors du concert, très attendu, du chanteur Ali Amrane, qui a merveilleusement fait un tabac. Des jeunes et des moins jeunes, se sont régalés sous les mélodies de l'artiste qui a marqué, de fort belle manière, son retour au bercail. Tout comme ce cavalier, bien à l'aise sur sa selle, Ce chanteur kabyle nous a tenus en haleine pendant plus d'une heure, avec une prestation des plus remarquables, surtout lorsqu'il a interprété sa célèbre chanson A Khali Slimane qui a, du coup, emballé l'assistance. Ce sont somme, des moments pleins d'ambiance qu'a vécus le public qui a, d'ailleurs, réclamé, maintes fois, le retour de l'artiste sur scène. Adeptes et férus du rock kabyle ont passé des moments festifs avec les productions magistrales de Ali Amrane. Ce dernier a su, avec la connivence et l'aide de ses musiciens, transmettre toute son émotion à l'assistance. Celle-ci s'évadait, sous des mélodies envoûtantes. Il s'agit, en fait, d'une prestation extraordinaire dans la mesure où l'artiste a gaté les présents par un concert exceptionnel. Il a puisé, dans le meilleur de son répertoire pour laisser, une bonne impression, lors de son passage dans la capitale du Djudjura. Effectivement, Ali Amrane a mis en relief une musique splendide et des sonorités qui concordent parfaitement avec son style, le secret, peut-être, de sa réussite aussi bien aux niveaux local qu'international. Il faut, donc, préciser que cet enfant prodige de Maâtkas s'est forgé, au fil des années de sa carrière, un style approprié, histoire de se distinguer. Il a animé, faut-il le rappeler, des concerts explosifs en France. Par ailleurs, durant la même soirée, l'on a également assisté au gala de Rachid Koceila qui a interprété certaines reprises d'illustres chanteurs kabyles à la notoriété bien établie. Il a, ainsi, chanté des textes d'Idir, El Hasnaoui et Slimane Azem. Dans le chapitre danse, les troupes folkloriques du Mozambique et du Mali ont donné le ton à une soirée aux diverses couleurs africaines, avec des présentations chorégraphiques marquées essentiellement par un cachet bien particulier qui reflète parfaitement la culture de leurs pays respectifs. L'autre passage qu'il y a lieu de souligner est la production d'un artiste, âgé d'à peine dix printemps, qui a subjugué l'assistance par son apparition sur scène et notamment lorsqu'il a interprété, avec l'art et la manière, de célèbres chansons du chaâbi. Il a, grâce à son talent indéniable, confirmé qu'il est la révélation de la génération montante. Enfin, notons que pour la soirée de dimanche, les chanteurs tunisiens Wissam Fathi et Chaba Ryma devaient clôturer les activités du Festival culturel panafricain. Ils devaient, en effet, animer un gala au stade Oukil Ralmdane de Tizi Ouzou.