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Les usagers s'interrogent
les tarifs des transports en commun augmentent
Publié dans El Watan le 09 - 02 - 2005

Les usagers du transport en commun paient, sinon payeront, plus cher leur ticket. La nouvelle tarification est déjà mise en application sur certaines lignes interurbaines et sera bientôt généralisée. L'augmentation est de 2%.
Les opérateurs privés ont suivi ainsi le conseil du syndicat, en l'occurrence l'Union nationale des transporteurs (UNAT) qui a suggéré aux adhérents de « s'aligner sur les tarifs appliqués par les régies syndicales des transports de statut public ». Se montrant attentive aux strates sociales démunies, l'UNAT a demandé à ses adhérents, plus de 9000 (en 2004), de « tenir compte du pouvoir d'achat des usagers des zones déshéritées ». Le président de l'UNAT, Mohamed Aïder, sait qu'une hausse plus importante sera insupportable et provoquera la colère des petites bourses, donc des couches démunies, comme c'était le cas pour l'augmentation du prix du gaz butane, accueillie par une spirale d'émeutes en ce froid hivernal. Les transporteurs sont pris, selon lui, entre le marteau et l'enclume. Et ils s'en défendent. Pour eux, c'est la faute à l'Etat qui a augmenté, dans la loi de finances 2005, le prix des carburants de 1 dinar le litre, sachant que cela aura des répercussions sur les prix du transport. M. Aïder estime « trop élevées » les taxes qui leur sont appliquées. « Les bus sont chers autant que les pièces de rechange et les accessoires. En plus, nous sommes soumis à un tas de taxes. A commencer par la TVA qui est de 17% jusqu'aux droits de timbre qui sont à 100% », a-t-il expliqué aux journalistes présents hier à la conférence de presse animée au siège national du syndicat à la gare routière d'Alger. La première revendication de l'UNAT est la diminution de l'imposition prélevée sur les recettes des transporteurs. M. Aïder se réfère aux taxes appliquées en France, notamment la TVA qui est, selon lui, de 5% pour les transporteurs. Avant de procéder au réajustement des tarifs, l'UNAT a saisi le ministre du Commerce, Noureddine Boukrouh, par le biais d'une correspondance datant du 29 janvier 2005. M. Aïder souligne que le législateur algérien, à travers l'ordonnance 95-06 du 25 janvier 1995 relative à la concurrence, a consacré l'ouverture des prix, y compris dans le secteur du transport. L'article 4 de cette loi stipule : « Les prix des biens et services sont librement déterminés par le jeu de la concurrence. » Selon lui, rien n'interdit aux transporteurs d'exercer les prix qui les arrangent. Seulement, ils craignent la réaction des citoyens. « Nous sommes conscients des répercussions. Aller au-delà de cela est trop risqué car, dans la campagne, une augmentation de 5 DA sur le prix en vigueur pourrait provoquer une tempête. Les gens s'en prendraient aux transporteurs et barricaderaient les routes », a prévenu le vice-président du syndicat, chargé de l'est du pays. Cette hausse est également appliquée par les transporteurs de marchandises. Cela risque de se répercuter sur les prix des produits alimentaires et autres. Cela dit, les transporteurs restent attentifs quant au geste des hauts responsables du pays pour réhabiliter la notion de service public. M. Aïder a exclu le recours à la grève au cas où les autorités concernées ne tendraient pas l'oreille à leurs revendications. Au-delà des prix, le transport est plongé dans une « anarchie totale », reconnaît M. Aïder. Il a émis le vœu de voir l'Etat prendre les problèmes du secteur par le bon bout. « Nous sommes pour l'application de la réglementation à condition que ce soit sur tout le monde et correctement. Chacun doit être sanctionné pour la faute commise et non pas pour autre chose. Car, souvent, les services de l'ordre tombent dans l'excès de zèle », a-t-il précisé. Il a estimé que les sanctions prévues dans la loi 88-17 (abrogée) relative à la circulation routière et l'organisation du transport sont parfois « abusives », voire « injustes ».

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