Beaucoup de douars de la commune de Chehima, au sud-est du chef-lieu de wilaya de Tiaret, souffrent d' un isolement et de retards dans certains projets. Situation qui a amené ses habitants à lancer un véritable cri de détresse à l'adresse des responsables pour alerter sur un vécu de plus en plus difficile. Les gens de El Khenansa, El Guetaifa, El Kaabra et Ouled Ziane, qui tirent pour l'essentiel leur subsistance du travail de la terre et de l'élevage, en raison l'inexistence de voies de communications adéquates, peinent à rallier le chef-lieu de commune, situé de 20 à 30 km de leurs habitations et font face en plus à l'absence d'électricité. Au moins 500 habitants continuent de s'éclairer à la bougie au quinquet comme au bon vieux temps. Ce calvaire reste d'autant plus problématique que même les enfants sont pénalisés depuis la fermeture de l'école primaire. Cette infrastructure éducative avait fermé ses portes en 1993 du fait de la détérioration de la situation sécuritaire, moins de neuf années après son ouverture en 1984. Il y a pourtant, disent certaines sources locales, une enveloppe de 400 millions de dinars destinée à la réfection. Même la structure de santé est restée étrangement fermée. Un isolement qui cadre mal avec cette mise à niveau qu'entreprennent les autorités locales dans la wilaya.