Après l'interpellation du général Nezzar par un magistrat fédéral helvétique à la suite de plaintes déposées contre lui par des citoyens algériens pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, des officines du régime se sont emballées pour tenter de contrer cette œuvre de justice internationale, voire de s'en servir comme d'un moyen de basse propagande. Elles croient pouvoir impressionner la justice suisse et les juridictions internationales par anticipation en faisant circuler une pétition, signée par des clients du régime et les clients de ces clients, par laquelle ils tentent de faire croire qu'à travers la personne de ce général, c'est tout le peuple algérien qui est visé. Les initiateurs de cette pétition, parmi lesquels se trouvent pourtant des juristes et même un ex-ministre de la Justice, feignent d'ignorer que la confédération helvétique est un Etat de droit où la séparation des pouvoirs est consacrée. Ils savent très bien que cette curieuse pétition ne pourra en aucun influer sur le cours des évènements, mais en la lançant avec des moyens outrancièrement disproportionnés et qui usent de tous les médias algériens, publics et privés, et de tous les relais du régime, ils veulent titiller les sentiments nationalistes des Algériens en tentant de leur faire admettre qu'à travers ce général, c'est toute leur nation qui est mise en accusation par des ennemis extérieurs qui cherchent des prétextes pour envahir le pays. Ce sont là des méthodes habituelles de ce régime, toujours aussi grossières et qui montrent tout le mépris qu'il a de ce peuple qu'il opprime et dévoie. Nous devons montrer à ce régime et aux Institutions juridiques internationales qui le jugent en ce moment, en attendant de pouvoir le juger pour les crimes imprescriptibles qu'il a commis contre des populations civiles, que le peuple algérien a décidé de ne plus se laisser conduire comme du vulgaire bétail. Le peuple algérien sait plus que quiconque ce que Nezzar et ses acolytes ont commis comme crimes contre lui et pillages contre ses biens. Et il sait gré à la justice helvétique d'instruire les plaintes qui ont été déposées contre ce bourreau et ce criminel. Le peuple algérien souhaite que la justice puisse s'accomplir et qu'une mise en accusation devienne incontournable. Il ne doute pas que cette affaire n'est que le commencement de procès retentissants pour des massacres de populations civiles, d'enlèvements, de torture, d'exécutions sommaires et autant de pratiques terroristes qui ont été érigées en règle systématique de gouvernement par un régime qui n'a pas hésité à faire assassiner des dizaines de milliers de personnes pour garder le pouvoir et continuer à mettre tout le pays en coupe réglée. Les officines du régime ont entrepris de se servir des moyens de l'Etat et même d'exercer des pressions pour faire signer cette infâme pétition, qui est une injure à toutes les victimes de ce général. Alors, nous ne devons compter que sur nous-mêmes, sur le peuple algérien tout entier et sur tous les hommes épris de justice, où qu'ils se trouvent, pour affirmer que l'audition et la mise en accusation de ce général ne seront que justice et que nous demandons instamment à la justice helvétique de ne pas faiblir devant ces viles attaques. Et nous demandons à la justice helvétique, en plus d'instruire les plaintes qui sont ou seront déposées contre ces criminels de guerre contre l'humanité, de lancer des procédures afin de faire procéder au gel des avoirs de tous les barons du régime algériens qui ont investi en Suisse, ou qui y ont placé l'argent qu'ils ont frauduleusement acquis. Cet argent et ces biens appartiennent au peuple algérien. Nous remercions la justice suisse et nous ne doutons pas qu'elle ne se laissera pas impressionner par ces pathétiques gesticulations.