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Sommet de l'ONU sur le changement climatique : Le rendez-vous raté de New York
Publié dans El Watan le 23 - 09 - 2009

L'incapacité de conclure un accord global à Copenhague serait moralement inexcusable, à courte vue économique et mal avisé politiquement », a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en ouvrant, hier à New York, le sommet sur le changement climatique qui réunit une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
C'est là un véritable appel aux consciences que Ban Ki-moon a lancé dans l'espoir ultime de tenter de redonner un élan aux négociations internationales sur le changement climatique qui se trouvent dans l'impasse depuis des mois. A moins de trois mois de la conférence décisive prévue dans la capitale danoise le 7 décembre prochain, l'ONU cherche désespérément à peser de tout son poids pour aplanir les divergences sur la réduction des gaz à effet de serre et parvenir à un accord devant succéder au protocole de Kyoto en 2013. Malgré les efforts fournis, beaucoup de chemin reste à parcourir pour parvenir au résultat souhaité. Deux différends essentiels doivent être réglés d'ici là ; tout d'abord celui portant sur les dissensions entre les Etats-Unis et les Européens sur la lenteur du Congrès américain à adopter un projet de loi précis sur le climat, ensuite, celui entre les pays riches et les pays émergents. Les premiers tentent d'obtenir des engagements chiffrés des seconds. Or, ces derniers rejettent l'idée de se voir imposer des objectifs de réduction des émissions de gaz carbonique, craignant qu'ils n'entravent leur développement économique. Ajouter à cela les ravages causés par la crise financière internationale sur les économies qui semblent avoir eu pour effet de détourner l'attention sur les défis posés par l'environnement. La crise économique a servi en tout cas, hier à New York, de prétexte par certains pays comme les Etats-Unis pour ne pas honorer leurs engagements.
Les négociations dans l'impasse
Inutile de dire que les observateurs ne misaient pas, hier, un seul kopeck sur la réussite de ce sommet eu égard aux profondes divisions qui s'expriment sur les moyens de combattre le réchauffement. C'est justement en raison de la tournure prise par les négociations que Ban Ki-moon – qui n'a pas réellement le pouvoir d'imposer quoi que ce soit – a pris l'initiative de ce sommet. « Je les presse de parler et d'agir en dirigeants mondiaux, au-delà de leurs frontières nationales », avait-il lancé en fin de semaine dernière, estimant que « le changement climatique est la question géopolitique et économique dominante du XXIe siècle qui bouleverse l'équation mondiale du développement, de la paix et de la prospérité ». Cependant, ni les graves dangers que fait peser la pollution sur la planète ni les appels à la raison du secrétaire général de l'ONU n'ont été suffisants pour provoquer le sursaut attendu. La tournure prise par le sommet fait même peser de sérieux doutes sur l'issue de la conférence de Copenhague. Le discours très attendu prononcé par le président américain a ainsi laissé un goût amer à l'assistance, surtout le passage dans lequel il suggère de ne « pas se faire d'illusions » sur l'issue de la rencontre eu égard « aux difficultés et aux doutes » nés de la crise à laquelle font face actuellement les pays. En décodé, cela veut tout simplement dire la conférence de Copenhague n'est pas prioritaire pour Washington et que les Américains, occupés à dénouer les fils de la crise, ne feront rien dans l'immédiat pour relancer les négociations.
Les tergiversations américaines
Pourtant, il était particulièrement attendu de Barack Obama – qui est connu pour être engagé sur les questions de l'environnement – qu'il tienne sa promesse électorale de faire revenir les Etats-Unis à la table des négociations et de faire adopter à son pays, avant Copenhague, une loi dans lequel il s'engagerait sur des objectifs et un calendrier précis. Au lieu de cela, le président américain – qui est présenté comme un homme ligoté par le Congrès – s'est contenté de reproduire le constat catastrophique de la situation établi par les spécialistes mais sans pour autant préconiser de solutions concrètes ou évoquer un quelconque changement de politique des Etats-Unis en matière de réduction de gaz à effet de serre. Le président chinois, Hu Jintao, sur lequel ont reposé beaucoup d'espoirs, a également déçu dans la mesure où il n'a pas fait d'annonce susceptible de permettre de dépasser le statu quo.
Pékin s'est juste contenté de s'engager à réduire « notablement » les émissions de gaz à effet de serre rapportées à la croissance économique d'ici 2020 comparativement à 2005. A l'instar de nombreux pays, la Chine, qui est devenue le premier émetteur de gaz à effet de serre de la planète devant les Etats-Unis – ces deux pays comptent ensemble pour 40% des émissions mondiales de CO2 – semble ainsi s'être aussi retranchée dans une position de wait and see. La seule partie qui, pour l'heure, paraît vraiment s'inquiéter du blocage de la situation est l'Union européenne. A ce propos, le Premier ministre suédois, dont le pays préside actuellement l'UE, a appelé hier à « sortir de l'impasse » dans la négociation en cours d'un futur accord contre le réchauffement. Mais que peut bien peser l'UE sur la balance ? Pas grand-chose, en témoigne la situation.


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