De déplacer dans la capitale est devenu un véritable casse- tête chinois pour les Algérois. L'intersection de Garidi II est un parfait exemple de cette situation hybride qui décourage tous ceux qui doivent y faire un passage chaque matin en quittant leur domicile. C'est un nouveau point noir à éliminer sans tarder. Celui-ci constitue un véritable goulot d'étranglement, surtout aux heures de pointe. Des files de voitures se forment et ne se dissipent qu'à la tombée de la nuit et parfois beaucoup plus tard. Il faut dire que l'une des mesures, qui doit immédiatement être prise avant de penser à la construction d'un grand ouvrage d'art (une trémie) capable d'oxygéner ce carrefour, est le déplacement des deux arrêts de bus desservant Kouba et Ben Aknoun pour ne citer que ces deux destinations. Ces deux arrêts sont implantés dans cette grande intersection qui a subi un lifting il y a quelques temps par les services concernés mais sans penser, peut-être, à en finir avec ces bouchons qui constituent un enfer quotidien pour les usagers. Dans les deux abribus sont massées des dizaines de personnes, sans compter les dizaines d'autres qui descendent des bus à tout instant, et le va-et-vient de ces usagers qui traversent dans tous les sens n'est pas sans gêner fortement la circulation,et cela, faute de passerelle.