Les lycéens de Constantine se rebiffent. Peu convaincus par les mesures prises par le département de Benbouzid, ils sont sortis hier manifester leur colère. En effet, depuis le plateau de Mansourah, là ou se trouve leur lycée Tarek Ibn Ziad, ils ont improvisé une marche pour arriver aux portes de la direction de l'éducation manifester leur ras-le-bol et crier leur désarroi devant le refus du directeur de leur établissement de procéder à des aménagements horaires, pour alléger leurs journées d'études, conformément aux dernières dispositions préconisées par le ministère pour résoudre le problème de la surcharge des programmes. Manifestement, le directeur du lycée Tarek Ibn Ziad, qui exige des élèves à trimballer chaque jour pas moins de huit livres, condition qui, nous diront les élèves, est exigée d'eux pour accéder à l'établissement ; hier il n'a pas permis à l'ensemble des lycéens de quitter l'établissement. Cependant et malgré sa persistance, une partie des lycéens a pu glisser entre les mailles du filet et rejoindre le siège de la direction de l'éducation, là ou des agents de l'ordre les attendaient de pied ferme pour les repousser loin des alentours. Dans une lettre de revendications, rédigée à quelques mètres de ladite direction, les lycéens protestataires ont exigé un allégement immédiat de leur programme, la réouverture de la cantine, qui est fermée depuis la rentrée scolaire, enfin ils demandent à ce qu'il soit vite mis fin aux travaux qui n'en finissent pas au sein de leur lycée, lui donnant l'aspect d'un chantier en perpétuel ébullition, ce qui les indispose énormément. Après avoir déposé leurs revendications, ils se sont dispersés dans le calme, promettant de revenir à la charge, s'il le faut, pour livrer bataille.