Les écoliers des communes de Baraki, Sidi Moussa et des Eucalyptus souffrent du manque d'infrastructures sportives. Devant l'absence du suivi des instances concernées, il n'existe que deux terrains de sport pour 34 écoles. La réalisation d'un stade de proximité profitera aux élèves des 5 écoles dont celle de Zouaoui comprenant plus de 500 élèves. L' absence d'une vision réaliste du sport scolaire pénalise lourdement les écoliers : « On ne prend même pas la peine de signaler ce manque auprès des instances concernées », se désole un parent d'élève du quartier d'El Merdja. Par contre, une partie des écoliers de Sidi Moussa utilise le terrain du stade municipal. Dans la localité de Raïs, par exemple, l'ancien stade municipal ne suffit pas à accueillir les 800 élèves du cycle primaire et les collégiens de l'unique CEM. Pis, le nombre d'enseignants de sport formés à travers la circonscription de Baraki est de 5 éléments. « On se contente de faire des échauffements pour occuper les élèves pas intéressés », lance l'un d'entre eux, soulignant que beaucoup d'élèves optent pour ramener des certificats médicaux d'inaptitude à la pratique du sport, alors que ceux qui montrent un engouement pour cette matière sont souvent dépourvus de tenues adéquates. Pourtant, « le sport scolaire a toujours été une discipline pédagogique indispensable à l'épanouissement de la personnalité de l'élève », souligne un pédagogue retraité, tout en faisant remarquer que la généralisation de cette discipline se fait d'abord à partir de l'école.