Une fois arrivés et après une période d'adaptation due au décalage horaire, c'est la découverte de la ville qui devint notre principal intérêt, vu notre jeune âge et puis à l'époque l'Australie faisait rêver la jeunesse algérienne. Il n'y a qu'à se remémorer les fameux chants dans les stades durant les matchs de football, donc une occasion comme celle que j'ai eue ! Il fallait mémoriser tout les événements que je pourrais vivre pour emmagasiner le plus de souvenirs possibles. Sydney est une ville où tout est grandiose, tout est réglé comme si chaque chose, voire chaque être était automatisé, si bien que les gens là-bas mangent en marchant (time is money n'est pas un vain mot), ce qui ajoute à sa grandeur, ses boulevards immenses, ses buildings qui chatouillent les nuages et cette discipline qu'observent les habitants et le respect du savoir-vivre. Les gens toujours nickel dans leurs habits, ils vont tous au travail costumés tirés à quatre épingles, pas comme on en croise en Europe où ils sont toujours stressés. A Sydney, vous sentez que les habitants sont zen, peut-être que cela est dû aux grands espaces. Nous résidions à quelques mètres à vol d'oiseau du fameux opéra de Sydney, et c'est là que j'ai vu les premiers tramways et le premier métro, et puis il y a plein de choses à raconter sur notre séjour inoubliable. Je suis retournée une autre fois à Sydney et j'ai constaté une évolution extraordinaire et une rapidité de progression que seuls les grands peuples peuvent réaliser.