Devant l'indifférence des responsables locaux face à leurs revendications, trois pères de famille, se sentant lésés lors de la distribution des 170 logements en juillet 2008 à Aïn el Hadjar, ont observé une grève de la faim, ouverte depuis mercredi devant le siège de la wilaya. Selon les grévistes, « nous avons figuré sur la liste des bénéficiaires et nous avons été écartés lors du recours sous prétexte que nous avons eu des prêts de l'ANSEJ oscillant entre 40 et 80 millions de cts pour des activités commerciales et non pour la construction d'une habitation ». Et un autre d'ajouter : « Ce qui est injuste et révoltant, c'est le fait que certains postulants ont bénéficié des prêts beaucoup plus importants que les nôtres et n'ont pas été écartés de cette liste ». Pour le moment, les trois grévistes passent leurs nuits à la belle étoile bravant le froid glacial de décembre, en attendant qu'une oreille attentive puisse les écouter et trouver une solution à ce problème.