Le cas le plus grave est celui de l'école primaire d'Aït Youcef submergée par des monticules d'ordures. Devant l'enceinte de l'établissement, les détritus s'accumulent des semaines durant, au point de provoquer une situation qui cause d'énormes désagréments aux élèves. L'odeur qui s'en dégage rend les environs insupportables. Les lieux sont devenus une décharge à ciel ouvert. Les écoliers tout comme les riverains en souffrent. «La puanteur envahit même les classes. Je ne vois pas comment quelqu'un peut rester ici plus de dix minutes. C'est insupportable», lance un parent d'élève qui précise que tous les responsables concernés ont été alertés sur les risques qui peuvent découler si la situation reste en l'état, car il s'agit, clame-t-il, de la protection de la santé publique dans la mesure où les élèves sont exposés à des risques de maladies. Des amoncellements d'ordures, des sacs éventrés, des bouteilles en plastique, des gravats et autres détritus en tout genre sont laissés juste devant la clôture de l'établissement scolaire. Le constat est amer. Les immondices s'entassent, dégageant des relents pestilentiels. La collecte des ordures n'est pas faite de manière régulière et la situation génère la prolifération des rats et attire les chiens errants. Les insectes, notamment les moustiques (vecteurs de leishmaniose) pullulent dans ce magma de détritus. «C'est désolant de voir quotidiennement cette saleté insupportable. Il ya même des déchets hospitaliers. Il ya un risque énorme de maladies pour nos enfants», déplore un citoyen, qui ajoute que les villageois ne cessent de demander aux responsables locaux de trouver un lieu approprié pour entreposer ces rejets ménagers et hospitaliers. Nos tentatives de faire parler le maire ou un autre responsable à l'APC pour plus d'explication sur cette situation n'ont pas abouti.