Dans cette université, le système LMD tend à se généraliser, quoi que le classique fasse encore de la résistance. Ainsi, en 2015/2016, il y a eu 433 inscrits en magister et 1569 en doctorat es- sciences. Pour le doctorat 3éme cycle LMD, on note qu'il y a 477 inscrits en 2015/2016. Dans la majorité des facultés, les étudiants sont arrivés au niveau de Master 2 et s'interrogent sur les modalités d'organisation de la formation de 3e cycle (LMD). Au vice-rectorat chargé de la post-graduation, on donne les grandes lignes : «Les postes ouverts doivent répondre aux besoins pédagogiques, scientifiques et socio-économiques du pays. L'habilitation à organiser des formations de 3e cycle est soumise à des conditions, comme l'existence de capacités effectives d'encadrement en fixant le nombre maximum de thèses à encadrer par enseignant. Quant à l'accès à la formation de 3e cycle, il est ouvert par voie de concours pour les titulaires d'un master ou d'un titre reconnu équivalent et sur titre pour les titulaires d'un magister ou d'un titre reconnu équivalent». Les candidatures sont validées sur la base d'études des dossiers et des résultats obtenus en licence et en mastère. On précise en outre : «La liste des candidats concernés par les épreuves est fixée sur la base du classement parmi les 10% premiers de la promotion en mastère de chaque établissement. Dans le cas ou le nombre requis n'est pas atteint, l'étude des dossiers est élargie aux candidats parmi les 25% suivants.» Des contraintes sont imposées aux candidats quant aux soutenances. La réglementation stipule : «Le doctorant n'ayant pas finalisé et n'ayant pas obtenu de dérogation ou n'ayant pas formulé de demande au terme de sa 3e année est systématiquement exclu». Les candidats sont informés des sanctions qu'ils encourent en cas de plagiat.