A M'Chedallah, à 40 km à l'est de Bouira, ils étaient près d'un millier d'écoliers de différents établissements scolaires, à manifester devant le siège de la daïras. Les contestataires ont scandé des slogans tels : « Assa Aazeka Tamazight thella thealla », ou « Corrigez l'histoire, l'Algérie n'est pas Arabe », « Ma ulac Tamazight, ulac ulac ulac… » Interrogés sur le motif de cette action, les avis des jeunes lycéens divergent. « Vous n'êtes pas au courant ? Ouyahia veut interdire Tamazight à l'école. Tout le monde en parle», «Ils (les pouvoirs publics, Ndlr), ne veulent pas la généralisation de Tamazight dans tous les établissements scolaires du pays.» A Bechloul, à 20 km à l'est de Bouira, environs 500 élèves sont sortis de leurs écoles pour exprimer leur colère. Le même scénario aussi dans les communes de Haizer, El Esnam, Saharidj et autres, où des centaines de lycéens et collégiens ont investi les rues et les places publiques.
Lire aussi / Généralisation de tamazight : le FFS et le RCD crient à la manipulation